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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 13:54

Une vaste enquête de trafic d’oeuvres d’art dérobées chez une héritière de Pablo Picasso et du marchand d’art Maeght passait par une galerie réputée et des ouvriers.

Stéphane Sellami | Publié le 15.11.2012, 12h09

 
Catherine Hutin Blay, fille de la dernière épouse de Picasso, avait constaté le vol de 400 dessins de l’artiste chez elle.
Catherine Hutin Blay, fille de la dernière épouse de Picasso, avait constaté le vol de 400 dessins de l’artiste chez elle. | (BESTIMAGE/BERTRAND RINDOFF PETROFF.)
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De riches héritières de  et du marchand d’art Maeght, un médecin, une galeriste parisienne, un collectionneur étranger et… un électricien. C’est, en résumé, les personnages d’un incroyable trafic d’œuvres d’art démantelé par les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB). 

Les enquêteurs du groupe Broc, spécialisés dans la lutte contre les vols d’objets d’art, ont mis au jour une importante filière de recel d’œuvres signées Picasso, Miro, Giacometti, Bacon et Chillida.

En octobre 2011, Catherine Hutin Blay, la fille de Jacqueline, la dernière épouse de Pablo Picasso, dépose plainte après avoir constaté le  de 400 dessins, signés de la main du maître espagnol, dans son  particulier parisien. Les premières investigations permettent aux policiers de remonter la piste de plusieurs d’entre elles jusque dans une galerie d’art du VIIIe arrondissement. « Ces dessins avaient été proposés à la vente par un médecin qui s’était fait représenter par une autre galeriste parisienne, confie une source proche de l’affaire. Il s’est avéré que ce marchand d’art n’était autre que la femme du vendeur. »

 
Les deux femmes sont voisines

Les policiers se sont alors intéressés à la gérante de cette galerie, située rue de Seine dans le VIe arrondissement de Paris. Après plusieurs vérifications, les enquêteurs de la BRB ont la certitude que plusieurs œuvres qui y sont exposées, et notamment des lithographies réalisées par Miro, proviennent d’un vol, commis en 2010, au domicile de Sylvie Balthazar Eon, une héritière du célèbre marchand d’art Aimé Maeght. « Cette dernière était la voisine de l’héritière de Pablo Picasso, poursuit la même source. Elle a alors expliqué avoir constaté la disparition, à son domicile, d’une centaine d’estampes signées Miro. »

Devant les doutes des policiers sur l’origine des œuvres présentées dans cette boutique, la justice décide alors de la placer sous scellés. L’enquête se poursuit ensuite du côté de Barcelone, en Espagne, lorsque les responsables de la fondation Miro alertent les autorités françaises après avoir été sollicités par un collectionneur américain, souhaitant faire expertiser une œuvre provenant de la galerie suspecte. « Deux autres lithographies volées ont été retrouvées dans une boutique d’Antibes (Alpes-Maritimes), révèle un proche de l’affaire. Ces œuvres provenaient une nouvelle fois du commerce géré par cette galeriste parisienne. Dans la foulée, les enquêteurs ont établi que les deux héritières flouées avaient été au contact d’ouvriers, venus faire des travaux chez elles. »

Convoqué, lundi, dans les locaux de la BRB, un des ouvriers suspectés, électricien, a été placé en garde à vue. A son domicile, dans le XIVe arrondissement, les fonctionnaires ont mis la main sur une autre lithographie de Miro, une gravure de Francis Bacon et des catalogues d’expositions consacrées à Pablo Picasso. L’homme a nié être à l’origine des vols. Il a été remis en liberté et devra prochainement se présenter dans le cabinet d’un juge d’instruction, chargé de cette affaire, en vue de sa mise en examen.

« Chez la fille de cet électricien, cinq œuvres de Picasso et d’Antoni Tapies ainsi que des sculptures d’Alberto Giacometti et Eduardo Chillida ont également été saisies, ajoute la même source. La valeur de tous les objets d’art retrouvés depuis le début de ce dossier est estimée à plusieurs millions d’euros. » Les investigations se poursuivent pour tenter de retrouver l’ensemble des œuvres volées.

Le Parisien

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/enquete-les-riches-heritieres-volees-avaient-le-meme-electricien-15-11-2012-2323537.php

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