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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 20:52

 

Par Vincent-Xavier MorvanMis à jour le 19/06/2012 à 14:42 | publié le 19/06/2012 à 11:16
Le village de Collobrières a été bouclé dans la nuit de dimanche à lundi jusqu'à l'interpellation du suspect et le lendemain matin pour examiner les scènes de crimes.
Le village de Collobrières a été bouclé dans la nuit de dimanche à lundi jusqu'à l'interpellation du suspect et le lendemain matin pour examiner les scènes de crimes.Crédits photo : BORIS HORVAT/AFP
 

L'incompréhension domine chez les habitants de Collobrières, petite ville tranquille de l'arrière-pays varois, après le meurtre des deux gendarmes.

Les habitants de Collobrières n'ont pas dormi de la nuit de dimanche à lundi. Après le drame survenu dans la soirée, un hélicoptère, à la recherche des suspects, a survolé pendant de longues heures cette petite bourgade de deux mille âmes, capitale du massif des Maures, à l'écart des grands axes. Lundi midi, les villageois sous le choc se sont réunis, par 35 °C à l'ombre, devant la mairie. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, venu exprimer la solidarité de la nation, a souligné que «devant le chagrin, la colère et l'incompréhension, les mots pèsent peu».

«La rue de la Farine»

Pourtant, comme pour évacuer le trop-plein d'angoisse, les villageois n'avaient de cesse de se confier. «D'habitude, on ne parle de nous que pour la fête de la châtaigne en octobre, raconte Valériane, une jeune femme témoin du drame. Ici, tout le monde se connaît, c'est calme. Et voilà que ça nous tombe dessus…» Gérard nuance: «C'est un village tranquille, raconte le retraité. Mais nous avons aussi nos petits soucis, pas des voyous, mais des petits trafics, par exemple.» Dans les ruelles en pente du vieux village où le drame s'est déroulé, l'une des artères est d'ailleurs surnommée «la rue de la Farine», en référence aux produits stupéfiants qu'on s'y procurerait. «Le pire, c'est qu'on va encore faire des amalgames à cause des origines du meurtrier», se désole un autre homme. Christine Amrane, la maire du village, les yeux encore rougis, n'a pas, elle, le cœur à parler. Elle veut «respecter le temps du deuil». Celui des explications viendra avec l'enquête.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 20:48

Publié le mardi 19 juin 2012 à 08h09 

Article - 17417245.jpg
Une photo d'Abdallah enfant.

 
 
 
 

Dans son appartement de la Cité Berthe à La Seyne, la mère d'Abdallah Boumezaar témoigne de la longue dérive de son fils Abdallah, qui a avoué lundi avoir tué les deux gendarmes de Collobrières.

"Depuis qu’il a perdu son papa, il a changé du tout au tout." Dans son appartement de la cité Berthe, Djamila Boumezaar, sanglote, tremble de tous ses membres.

"Ce que mon fils a fait est monstrueux. J’ai beaucoup de peine pour les familles des gendarmes." Sous le choc, Djamila tente d’expliquer l’inexplicable.

"Mon fils a commencé à boire"

"Quand mon fils est sorti de prison, en avril dernier, il a appris la mort de son père. Ça a été un choc terrible pour lui. Il était très proche de son papa. Il ne lui manquait jamais de respect. Mon fils a commencé à boire, à rentrer tard, et il traînait avec une fille de la cité qui a une mauvaise réputation et qui a eu une mauvaise influence sur lui (...° C’est pas comme ça que j’ai élevé mes cinq enfants. C’est la prison qui l’a rendu comme ça. Je suis une bonne mère, je vous jure."

Djamila, qui assure encore que son fils n’avait "jamais été agressif" jusque-là, raconte comment il s’est montré violent contre elle. "Il a eu la haine contre moi parce que je n’avais pas mis la photo de son papa dans le salon. Il a tout fracassé."

Djamila fait le tour de son appartement et montre les stigmates de la colère de son fils. Une vitre brisée, une porte enfoncée, des toilettes cassées, etc. Elle mime les gestes qu’elle a faits pour se protéger le visage. "Il a failli tuer sa sœur. Je criais. Il m’a tapé dessus. J’avais les bras et les jambes couverts de bleus."

Devant ces accès de violences, Djamila fait appel à la justice. "J’ai déposé plainte parce que j’avais peur qu’il recommence. J’ai dit à la police que mon fils était devenu dangereux." Le 13 juin, il est jugé pour ces faits. "Il a dit à sa sœur : "Prends-moi en photo avec maman, je vais mourir".  Et il a dit à la juge : "Si je vais en prison, je vais tuer quelqu’un"."

"Je suis en deuil pour les gendarmes"

Le juge refuse d’appliquer la peine plancher. Djamila, est toujours terrorisée par son fils, qui "a fait deux mois en psychiatrie à l’hôpital de La Seyne - il a même été attaché sur son lit." Elle cherche une solution d’apaisement. "Je voulais qu’il quitte notre appartement. J’ai demandé à ma sœur, qui a une maison à Collobrières, si elle pouvait lui louer. Je pensais qu’il pourrait se calmer. Depuis trois semaines, il s’était donc installé avec la fille de la cité à Collobrières."

Ce lundi matin, Djamila allume sa télévision pour écouter les informations. "Ils ont tout de suite parlé de Collobrières. J’étais sûre que c’était mon fils. J’avais eu un pressentiment. J’ai hurlé en entendant ce que disaient les journalistes."

Djamila fond en larmes. "Ce sont des mamans qu’il a tuées. Pourquoi c’est pas moi qui suis morte? C’est horrible. Je ne peux pas y croire. Mon fils n’est pas un meurtrier. Aujourd’hui je suis en deuil pour les gendarmes. Toute ma famille porte le deuil."

Le choc est trop fort. Djamila ferme les yeux, retient son souffle, cherche ses mots. Elle reprend ses esprits, réprime un sanglot, et pointe du doigt la justice : "Je suis en colère contre la juge. Si mon fils avait pris six mois de prison ferme – au lieu de six mois avec sursis –, on n’en serait pas là."

Incrédule, la mère d’Abdallah assure qu’elle va prendre un avocat pour son fils. "Je vais plaider la folie. Il a agi sous le coup de la démence…"

http://www.varmatin.com/faits-divers/la-mere-du-tueur-de-collobrieres-ce-que-mon-fils-a-fait-est-monstrueux.893744.html

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 20:42
 
Créé le 19-06-2012 à 13h14 - Mis à jour à 14h27
 

Celui qui a reconnu être l'auteur des coups de feu a été condamné plusieurs fois. La dernière remonte à la semaine dernière, pour violences sur... sa mère.

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lundi 18 juin, à Collobrières (AFP/ Boris Horvat)
Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lundi 18 juin, à Collobrières (AFP/ Boris Horvat)
 

Il a été interpellé avec sa petite amie dans la nuit de dimanche à lundi, vers 3 heures du matin, à Collobrières. Le suspect principal du meurtre de deux femmes gendarmes de 29 et 35 ans, qui intervenaient dimanche soir pour un différend de voisinage, se serait emparé de l'arme de service de l'une des gendarmes avant d'ouvrir le feu sur elle à deux reprises. Il aurait ensuite tiré au moins six fois en direction de sa collègue adjudante, qui tentait de prendre la fuite. Le suspect est bien connu des services de police et de justice.

"Depuis qu'il a perdu son papa, il a changé du tout au tout"

Le suspect, né en 1982 à Toulon et maçon de profession, aurait grandi cité Berthe, à La Seyne-sur-Mer. A une cinquantaine de kilomètres de Collobrières, où il vivait depuis peu. Il s'était récemment installé dans ce village du massif des Maures, dans l'appartement de sa tante, avec sa petite amie, âgée d'une vingtaine d'années, pour "prendre un nouveau départ" après de multiples condamnations.

Il était en effet sorti de prison en septembre dernier, après une peine de six ans, a indiqué le procureur. Selon sa mère, la nouvelle de la mort de son père, en avril dernier, a marqué un tournant chez son fils : "Depuis qu'il a perdu son papa, il a changé du tout au tout, confie-t-elle à "Var-Matin". Ça a été un choc terrible pour lui. (...) Mon fils a commencé à boire, à rentrer tard, et il traînait avec une fille de la cité qui a une mauvaise réputation et qui a eu une influence sur lui." Pas plus tard que mercredi dernier, il a été jugé pour "violences commises sur ascendant". Sa mère en l'occurrence.

"Il n'y a rien à comprendre, c'est d'une stupidité, c'est aberrant", a réagi de son côté le frère du suspect, qui a tenu à "rendre hommage à la famille" des victimes, qu'il assure assure avoir lui-même rencontrées lors d'un différend avec son ex-compagne. Le frère commente : "Il était incontrôlable, psychologiquement abattu, il a tué les gendarmes mais il aurait pu tuer ma mère, ma soeur ou moi."

Sous le coup de l'application d'une peine plancher de deux ans ferme

La femme, qui décrit un fils "violent et malade", ne comprend pas pourquoi il n'a pas été placé en hôpital psychiatrique. Au micro d'Europe 1, elle a rapporté les violences qu'il lui a imposées voici un mois environ, à son domicile de la Seyne-sur-Mer : "Il m'a tabassée partout, il m'a cassé la maison, il m'a cassé la porte, j'étais cachée dans les toilettes. Il est rentré comme Hulk. (...) Il m'a fracassée : coups de pieds, coups de poings, coups de pieds... J'ai déposé plainte, car je voyais la mort."

Pour ces faits, son fils a été condamné à six mois de prison avec sursis, accompagnés d'une mise à l'épreuve et d'une obligation de soins. Remis en liberté, il avait l'interdiction d'approcher sa mère. La juge "l'a relâché au lieu de le ramener en psychiatrie" dénonce à présent celle qui avait retiré sa plainte entre-temps. Déjà connu pour violences, son fils était, selon "Var-Matin", sous le coup de l'application d'une peine plancher de deux ans ferme. 

Lors de son dépôt de plainte, la mère du suspect avait également fait part du problème de son fils avec l'alcool : il "devient fou dès qu'il boit de l'alcool". Dimanche, en début de soirée, le patron d'un bar de Collobrières l'a aperçu, ivre, dans les rues du village. Lors de son interpellation, plusieurs heures plus tard, il se trouvait "dans un état alcoolisé" : il avait encore 0,23 mg d'alcool par litre d'air expiré. Il pouvait donc avoir le double lors des faits. 

Plusieurs fois condamné pour violences, vols et faits liés aux stupéfiants

Au-delà de cette récente condamnation, le suspect a été condamné plusieurs fois, depuis l'an 2000, pour des faits de violences, de vols, et "d'infraction à la législation sur les stupéfiants", a indiqué le procureur. Selon "Var-Matin", il a notamment été condamné en 2002 à 30 mois de prison ferme pour trafic de drogue. Le quotidien précise qu'il faisait partie d'une bande de "jeunes gens de la Seyne coutumiers de la revente de résine et de pollen de cannabis." Le même suspect avait aussi fait l'objet d'une procédure pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique et de stupéfiants, mais n'avait pas encore été jugé pour ces faits, a expliqué le procureur de la République de Toulon. 

Les deux meurtres de gendarmes sont "très différents" selon le procureur, qui n'exclut pas qu'il ait agi par préméditation pour la seconde victime. Les premiers éléments de l'enquête indiquent "une volonté de donner la mort par préméditation." L'auteur présumé des meurtres a quant à lui reconnu être l'auteur des coups de feu, sans donner plus d'explication sur les raisons de son geste. Si le degré d'implication de sa petite amie, également placée en garde à vue, doit encore être défini, le suspect, qui était toujours en garde à vue mardi matin, devrait être déféré devant la justice d'ici la fin de journée. 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 20:24

Publié le 18.06.2012, 06h58 | Mise à jour : 19.06.2012, 00h27

 
Collobrières (Var), lundi. Les enquêteurs de la gendarmerie dans les rues du village, au lendemain de la mort des deux femmes gendarmes. | AFP/BORIS HORVAT
 
Le choc est immense à Collobrières, petit village du Var.  Deux femmes gendarmes ont été tuées par arme à feu dimanche soir alors qu'elles intervenaient pour une affaire de vol dans cette bourgade de près de 2 000 habitants
 

Un suspect, interpellé vers 3 heures du matin, a reconnu être l'auteur des coups de feux, a indiqué le procureur de Toulon, Xavier Tarabeux, lundi dans l'après-midi. D'importants moyens avaient été mobilisés pour retrouver lemeurtrier, après ce drame qui constitue une première dans l'histoire de la gendarmerie. 

Il était sorti de prison en septembre

Condamné par le passé pour infraction à la législation sur les stupéfiants et vols avec violences, cet homme de 30 ans était sorti de prison en septembre, après six mois d'incarcération. La semaine dernière, il avait été condamné à une peine de sursis-mise à l'épreuve pour violences commises sur sa mère.Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect a tiré dans un premier temps deux coups de feu sur Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans, un fait considéré comme «un meurtre». Puis il a poursuivi  sa collègue, Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et tiré six balles dans sa direction, a souligné le procureur, qui, dans ce second cas, a retenu «une volonté de donner la mort par préméditation, donc l'assassinat».

Des constatations effectuées par la police technique et scientifique, qui étaient toujours en cours lundi matin, ont permis de relever notamment des traces de griffures et des résidus de poudre sur les mains du tueur présumé.

«J'allais fermer les volets et là j'entends crier : "Oh non pas ça !"»

Selon les premiers éléments, tout a commencé dans la journée de dimanche par le vol du sac à main d'une habitante de Collobrières par l'auteur présumé des coups de feu. Celui-ci aurait été aperçu ivre en début de soirée, selon le patron de l'un des trois bars du village, interrogé par l'AFP. Le mari de cette habitante frappe alors à la porte du voleur présumé, que lui ouvre sa compagne, et alors que les deux femmes gendarmes arrivent sur les lieux. S'ensuit alors une rixe assez violente, durant laquelle, après avoir frappé et donné des coups de pied dans la tête de la gendarme mère de famille, le suspect lui subtilise son arme de service, un Sig Sauer de calibre 9 mm, et tire. L'autre gendarme s'enfuit alors, le suspect lui court après et la tue également, avant de prendre la fuite à pied avec sa concubine et d'être arrêté peu après, ainsi que sa compagne, et placé en garde à vue.


Sur RTL, un riverain a raconté ce qu'il avait vu et entendu. «J'allais fermer les volets, et là j'entends crier : "Oh non pas ça !" et "Au secours !" Du coup, j'ai sorti la tête du volet. Là, le monsieur a tiré sept coups : quatre coups en face sur la dame qui criait "Au secours !", en fait, et trois coups dans la rue à côté. Et quand le monsieur a fini de tirer le troisième coup, il s'est enfui dans la rue juste à côté», a t-il expliqué. «J'ai tremblé en descendant. Mais c'était pour essayer de sauver s'il y avait quelqu'un à sauver. J'ai vu le monsieur partir, donc je me suis dit : "Il ne va pas revenir..." Je suis descendu, au cas où s'il y avait besoin d'aide. Mais il n'y avait plus rien à faire», a encore raconté ce témoin.

Manuel Valls annonce un hommage de la nation

Les deux gendarmes étaient âgées de 29 et 35 ans. L'une d'elle avait pour compagnon un gendarme de Salon-de-Provence. L'autre était la mère de deux petites filles de 5 et 13 ans, ont indiqué la préfecture et les militaires. Manuel Valls s'est rendu sur place, lundi midi, et a rencontré les familles des deux femmes. «La nation aura sans doute l'occcasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces deux gendarmes, et de leur témoigner sa reconnaissance», a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse à la mairie de la commune. Selon lui, «ce drame, sans précédent dans l'histoire de la gendarmerie, vient rappeler le caractère souvent périlleux et imprévu des missions de sécurité publique que les gendarmes sont amenés à accomplir, quotidiennement, en zone rurale, sur l'ensemble du territoire».

Dans la matinée, François Hollande avait également réagi. «C'est avec une très grande émotion que j'ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières», explique le président de la République dans un communiqué, ajoutant: «A travers ce drame, c'est la République qui est atteinte». Le président PS du Sénat, Jean-Pierre Bel, a lui exprimé «sa profonde émotion» devant ces «crimes odieux»

Le FN pose la question de la récidive 
« Le meurtre de deux femmes gendarmes dans un village varois par un individu déjà connu des services de police et de gendarmerie pose une fois encore la dramatique question du sentiment d'impunité qui règne chez les criminels et qui nourrit le phénomène de récidive » écrit ce lundi le FN dans un communiqué. « Une fois encore, une fois de trop, l'homme qui a assassiné deux représentantes des forces de l'ordre se retrouvait en liberté alors qu'il était déjà connu pour des actes de violence et de délinquance », ajoute le parti d'extrême droite.

AUDIO. La mère du tueur présumé : «J'aurais préféré qu'il me tue avant»

 

La mère du tueur présumé : «J'aurais préféré qu'il me tue avant»
«Mon fils est devenu fou». Djamila Boumezaar est la mère d'Abdallah, l'homme qui a reconnu avoir tué par balles les deux femmes gendarmes. Contactée par le parisien.fr, la femme, qui vit dans une cité de la Seyne-sur-Mer (Var) apparaît complètement effondrée. Son fils de 30 ans avait déjà été condamné par le passé pour infraction à la législation sur les stupéfiants et vols avec violences. Djamila aussi été victime de la violence de son propre fils, en mai dernier. «Il m'avait fracassé contre une porte. J'ai donc porté plainte. Et puis il a été jugé la semaine dernière. Je ne comprends pas pourquoi le juge l'a laissé en liberté. Parce qu'il est fou», raconte-t-elle, entre deux sanglots. «J'aurais préféré qu'il me tue. Comme ça il aurait été arrêté et jamais les deux femmes gendarmes n'auraient perdu la vie. Je suis si triste pour elles et pour les deux petites filles», poursuit péniblement Djamila.  Abdallah venait d'être condamné à une peine de sursis-mise à l'épreuve pour violences commises sur sa mère. C'était le 13 juin.

LeParisien.fr 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 20:15
AFP Mis à jour le 18/06/2012 à 16:48 | publié le 18/06/2012 à 16:18    
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Abdallah Boumezaar, le suspect interpellé après les meurtres, hier, de deux gendarmes à Collobrières (Var), a reconnu être l'auteur des coups de feu, selon le procureur de la République de Toulon. Cet homme de 30 ans était sorti de prison en septembre après 6 ans d'incarcération, a précisé le procureur Xavier Tarabeux.

La semaine dernière, il avait été condamné à une peine de sursis-mise à l'épreuve pour violences commises sur sa mère. Il est soupçonné d'avoir tué Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, dont le compagnon est gendarme à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans. Les deux femmes, en poste à Pierrefeu (Var), étaient intervenues pour régler un différend à la suite du vol d'un sac à main.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect a tiré dans un premier temps deux coups de feu sur Audrey Berthaut, un fait considéré comme "un meurtre", avant de poursuivre sa collègue et de tirer six balles dans sa direction, a souligné le procureur, qui, dans ce second cas, a retenu "une volonté de donner la mort par préméditation, donc l'assassinat".

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:41

Publié le 18.06.2012, 06h58 | Mise à jour : 14h59

   
 
Le choc est immense à Collobrières, petit village du Var.  Deux femmes gendarmes ont été tuées par arme à feu dimanche soir alors qu'elles intervenaient pour une affaire de vol dans cette bourgade de près de 2 000 habitants.

D'importants moyens avaient été mobilisés pour retrouver le meurtrier, après ce drame qui constitue une première dans l'histoire de la gendarmerie. Vers 3 heures du matin ce lundi, un suspect a été interpellé et placé en garde à vue. Selon une source proche de l'enquête, l'homme est né en 1982 et exerce la profession de maçon.

«C'est très probable que ce soit lui. Les éléments dont nous disposons concourent pour le désigner comme l'auteur des coups de feu», a déclaré le procureur de la République de Toulon, Xavier Tarabeux, qui tiendra par ailleurs un point-presse à 16 heures. Des constatations effectuées par la police technique et scientifique, qui étaient toujours en cours lundi matin, ont permis de relever notamment des traces de griffures et des résidus de poudre sur les mains du tueur présumé.

«J'allais fermer les volets et là j'entends crier : "Oh non pas ça !"»

Selon les premiers éléments, tout a commencé dans la journée de dimanche par le vol du sac à main d'une habitante de Collobrières par l'auteur présumé des coups de feu. Celui-ci aurait été aperçu ivre en début de soirée, selon le patron de l'un des trois bars du village, interrogé par l'AFP. Le mari de cette habitante frappe alors à la porte du voleur présumé, que lui ouvre sa compagne, et alors que les deux femmes gendarmes arrivent sur les lieux. S'ensuit alors une rixe assez violente, durant laquelle, après avoir frappé et donné des coups de pied dans la tête de la gendarme mère de famille, le suspect lui subtilise son arme de service, un Sig Sauer de calibre 9 mm, et tire. L'autre gendarme s'enfuit alors, le suspect lui court après et la tue également, avant de prendre la fuite à pied avec sa concubine et d'être arrêté peu après, ainsi que sa compagne, et placé en garde à vue.

Sur RTL, un riverain a raconté ce qu'il avait vu et entendu. «J'allais fermer les volets, et là j'entends crier : "Oh non pas ça !" et "Au secours !" Du coup, j'ai sorti la tête du volet. Là, le monsieur a tiré sept coups : quatre coups en face sur la dame qui criait "Au secours !", en fait, et trois coups dans la rue à côté. Et quand le monsieur a fini de tirer le troisième coup, il s'est enfui dans la rue juste à côté», a t-il expliqué. «J'ai tremblé en descendant. Mais c'était pour essayer de sauver s'il y avait quelqu'un à sauver. J'ai vu le monsieur partir, donc je me suis dit : "Il ne va pas revenir..." Je suis descendu, au cas où s'il y avait besoin d'aide. Mais il n'y avait plus rien à faire», a encore raconté ce témoin.

Manuel Valls annonce un hommage de la nation

Les deux gendarmes étaient âgées de 29 et 35 ans. L'une d'elle avait pour compagnon un gendarme de Salon-de-Provence. L'autre était la mère de deux petites filles de 5 et 13 ans, ont indiqué la préfecture et les militaires. Manuel Valls s'est rendu sur place, lundi midi, et a rencontré les familles des deux femmes. «La nation aura sans doute l'occcasion dans les jours qui viennent de rendre hommage à ces deux gendarmes, et de leur témoigner sa reconnaissance», a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse à la mairie de la commune. Selon lui, «ce drame, sans précédent dans l'histoire de la gendarmerie, vient rappeler le caractère souvent périlleux et imprévu des missions de sécurité publique que les gendarmes sont amenés à accomplir, quotidiennement, en zone rurale, sur l'ensemble du territoire».

Dans la matinée, François Hollande avait également réagi. «C'est avec une très grande émotion que j'ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières», explique le président de la République dans un communiqué, ajoutant: «A travers ce drame, c'est la République qui est atteinte».

LeParisien.fr 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:39
 - Publié le 18/06/2012 à 12:44
Le président François Hollande a déclaré qu'"à travers le drame" du meurtre de deux gendarmes dans le Var, dans la nuit de dimanche à lundi, "c'est la République qui est atteinte", rapporte l'Elysée.

Le président François Hollande a déclaré qu'"à travers le drame" du meurtre de deux gendarmes dans le Var, dans la nuit de dimanche à lundi, "c'est la République qui est atteinte", rapporte l'Elysée.

Le président François Hollande a déclaré qu'"à travers le drame" du meurtre de deux gendarmes dans le Var, dans la nuit de dimanche à lundi, "c'est la République qui est atteinte", rapporte l'Elysée.

"C'est avec une très grande émotion que j'ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières", a dit le chef de l'Etat dans un communiqué.

"C'est une tragédie pour les familles et l'ensemble de la gendarmerie auxquelles j'exprime mon soutien et ma solidarité. A travers ce drame, c'est la République qui est atteinte", a poursuivi François Hollande.

"Au moment où je pars pour représenter la France au sommet du G20 au Mexique, j'ai demandé au ministre de l'Intérieur de se rendre immédiatement sur place", a-t-il précisé. Manuel Valls était attendu dans le Var dans la matinée.

Dans un communiqué, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a exprimé sa "profonde émotion". "Après avoir été tenu informé de ces faits et du déroulement des recherches entreprises pendant la nuit, il a fait le point ce matin avec le ministre de l'Intérieur", précise Matignon.

"Dans ces circonstances tragiques, le Premier ministre tient à saluer le dévouement et le professionnalisme de nos gendarmes et de nos policiers qui oeuvrent quotidiennement au service de nos concitoyens pour préserver la paix publique", concluent les services du Premier ministre.

Les responsables de l'UMP sont "profondément choqués et indignés" par l'"assassinat odieux" perpétré dimanche soir contre deux femmes gendarmes à Collobrières (Var), a déclaré lundi le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, dans un communiqué.

"Le meurtrier qui les a abattues devra être jugé et puni avec la plus grande fermeté. La République doit se montrer intransigeante pour ceux qui s'attaquent aux dépositaires de l'autorité de l'Etat", a ajouté M. Copé en rendant hommage au "dévouement admirable" de ceux qui s'engagent, dans les forces de l'ordre, "au service des Français".

Jean-François Copé adresse enfin ses "plus sincères condoléances" aux familles des victimes.

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:39

Publié le 18.06.2012, 06h58 | Mise à jour : 13h58

  
 
Lundi, à l'entrée du village de Collobrières, où deux gendarmes ont été abattues dimanche soir. |(AFP/BORIS HORVAT)
Le choc est immense à Collobrières, petit village du Var.  Deux femmes gendarmes ont été tuées par arme à feu dimanche soir alors qu'elles intervenaient pour une affaire de vol dans cette bourgade de près de 2 000 habitants.

D'importants moyens avaient été mobilisés pour retrouver le meurtrier, après ce drame qui constitue une première dans l'histoire de la gendarmerie. Vers 3 heures du matin ce lundi, un suspect a été interpellé et placé en garde à vue. Selon une source proche de l'enquête, l'homme est né en 1982 et exerce la profession de maçon.

«C'est très probable que ce soit lui. Les éléments dont nous disposons concourent pour le désigner comme l'auteur des coups de feu», a déclaré le procureur de la République de Toulon, Xavier Tarabeux, qui tiendra par ailleurs un point-presse à 16 heures. Des constatations effectuées par la police technique et scientifique, qui étaient toujours en cours lundi matin, ont permis de relever notamment des traces de griffures et des résidus de poudre sur les mains du tueur présumé.

«J'allais fermer les volets et là j'entends crier : "Oh non pas ça !"»

Selon les premiers éléments, tout a commencé dans la journée de dimanche par le vol du sac à main d'une habitante de Collobrières par l'auteur présumé des coups de feu. Celui-ci aurait été aperçu ivre en début de soirée, selon le patron de l'un des trois bars du village, interrogé par l'AFP. Le mari de cette habitante frappe alors à la porte du voleur présumé, que lui ouvre sa compagne, et alors que les deux femmes gendarmes arrivent sur les lieux. S'ensuit alors une rixe assez violente, durant laquelle, après avoir frappé et donné des coups de pied dans la tête de la gendarme mère de famille, le suspect lui subtilise son arme de service, un Sig Sauer de calibre 9 mm, et tire. L'autre gendarme s'enfuit alors, le suspect lui court après et la tue également, avant de prendre la fuite à pied avec sa concubine et d'être arrêté peu après, ainsi que sa compagne, et placé en garde à vue.

Sur RTL, un riverain a raconté ce qu'il avait vu et entendu. «J'allais fermer les volets, et là j'entends crier : "Oh non pas ça !" et "Au secours !" Du coup, j'ai sorti la tête du volet. Là, le monsieur a tiré sept coups : quatre coups en face sur la dame qui criait "Au secours !", en fait, et trois coups dans la rue à côté. Et quand le monsieur a fini de tirer le troisième coup, il s'est enfui dans la rue juste à côté», a t-il expliqué. «J'ai tremblé en descendant. Mais c'était pour essayer de sauver s'il y avait quelqu'un à sauver. J'ai vu le monsieur partir, donc je me suis dit : "Il ne va pas revenir..." Je suis descendu, au cas où s'il y avait besoin d'aide. Mais il n'y avait plus rien à faire», a encore raconté ce témoin.

Manuel Valls se rend sur place

Les deux gendarmes étaient âgées de 29 et 35 ans. L'une d'elle avait pour compagnon un gendarme de Salon-de-Provence. L'autre était la mère de deux petites filles de 5 et 13 ans, ont indiqué la préfecture et les militaires.
Manuel Valls doit se rendre dans la matinée à Collobrières. Ce matin avant de se rendre sur les lieux, le ministre de l'Intérieur est revenu sur ce drame: «Le choc est immense dans cette région et dans ce village de Collobrières, dans la gendarmerie... C'est une première: deux femmes gendarmes assassinées dans des conditions d'une rare violence. Je me rends sur place en fin de matinée à la fois pour m'incliner devant leurs dépouilles, pour soutenir les militaires de la gendarmerie. Je pense évidemment à leur famille».

Dans la matinée, François Hollande a également réagi. «C'est avec une très grande émotion que j'ai appris le meurtre de deux femmes gendarmes, cette nuit à Collobrières», explique le président de la République dans un communiqué, ajoutant: «A travers ce drame, c'est la République qui est atteinte».

LeParisien.fr 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:38

ReutersReuters – il y a 54 minutes

  • Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, se rend ce lundi matin dans le Var après le meurtre de deux femmes gendarmes dans la nuit de dimanche à lundi, dans le village de Collobrières. /Photo prise le 17 mai 2012/REUTERS/Charles Platiau
 

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, se rend ce lundi matin dans le Var après le meurtre de deux femmes gendarmes dans la nuit de dimanche à lundi dans le village de Collobrières.

Un homme a été arrêté pour le meurtre des deux gendarmes, Audrey Berthaut et Alicia Champlon.

"A priori, c'est l'auteur présumé mais l'enquête maintenant va tenter de le démontrer", a dit Manuel Valls sur RTL.

"Le choc est immense", a-t-il ajouté. "Dans la gendarmerie, c'est une première : deux femmes gendarmes, assassinées dans des conditions d'une rare violence, alors qu'elles se rendaient dans ce village pour régler un problème de voisinage, semble-t-il."

L'intervention des deux gendarmes aurait "mal tourné", a ajouté le ministre de l'Intérieur en précisant attendre les résultats de l'enquête.

François Hollande a appris le drame alors qu'il s'apprêtait à partir pour le Mexique pour le sommet du G20.

"C'est une tragédie pour les familles et l'ensemble de la gendarmerie auxquels j'exprime mon soutien et ma solidarité", déclare le président dans un communiqué.

"A travers ce drame, c'est la République qui est atteinte", ajoute-t-il.

Service France, édité par Patrick Vignal

 
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 19:35

 - Publié le 18/06/2012 à 10:33

 
Selon M. Tarabeux, tout a commencé lorsqu'une résidente de Collobrières s'est aperçue qu'elle avait été cambriolée et qu'on lui avait volé un sac.

Selon M. Tarabeux, tout a commencé lorsqu'une résidente de Collobrières s'est aperçue qu'elle avait été cambriolée et qu'on lui avait volé un sac.

L'homme interpellé dans la nuit de dimanche à lundi, et entendu par les enquêteurs, est probablement l'auteur des coups de feu qui ont tué dimanche soir deux femmes gendarmes à Collobrières (Var), a affirmé à l'AFP Xavier Tarabeux, le procureur de la République de Toulon.

Le président François Hollande a pour sa part déclaré qu'"à travers le drame" du meurtre de deux gendarmes "c'est la République qui est atteinte". "C'est une tragédie pour les familles et l'ensemble de la gendarmerie auxquelles j'exprime mon soutien et ma solidarité", a poursuivi François Hollande.

"C'est très probable que ce soit lui. Les éléments dont nous disposons concourent pour le désigner comme l'auteur des coups de feu", a souligné Xavier Tarabeux à l'AFP. Selon une source proche du dossier, cet homme, né en 1982 à Toulon, est maçon de profession.

Selon M. Tarabeux, tout a commencé lorsqu'une résidente de Collobrières s'est aperçue qu'elle avait été cambriolée et qu'on lui avait volé un sac. Une tierce personne voit alors le suspect, qui habite le centre du village, à proximité de la maison de cette femme avec le sac à main en question et en informe la victime du vol.

Le mari de cette habitante frappe alors à la porte du voleur présumé, que lui ouvre sa compagne. Appelée par la victime du vol, la patrouille de gendarmerie, composée d'une adjudante (une célibataire de 29 ans) et d'une maréchale des logis chef (une mère de famille de 35 ans), arrive presque en même temps.

S'ensuit alors une rixe assez violente, durant laquelle, après avoir frappé et donné des coups de pieds dans la tête de la gendarme mère de famille, selon une source proche de l'enquête, le suspect présumé lui subtilise son arme de service et tire. L'autre gendarme s'enfuit alors, le suspect lui court après et la tue également, avant de prendre la fuite à pied avec sa concubine. Il est arrêté peu après, tout près du village.

Selon le procureur, "pour l'instant, l'homme en garde à vue n'indique rien mais correspond à la description faite par la victime (du vol de sac à main)". M. Tarabeux a prévu un point-presse à 16h00. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, était attendu en milieu de journée à Collobrières où il doit tenir une conférence de presse à 13h00.

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  • Ce jour arrivant à  la soixantaine, j'avais un idéal de vie, débutant comme secouriste, puis Pompier de Paris, Policier à 20ans, poursuivant mes études pour ma carrière, puis....
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