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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 10:31

gw2m66ug.jpgVoila quelques années que je suis dans ce commissariat dont le travail est très limité, heureusement je suis chauffeur ce qui me permet de bouger beaucoup  sur des affaires extérieures faute de mieux.  De plus je ne loupe jamais d'ètre volontaire pour un service extérieur ce qui me permet d'assister à l'arrivée du Tour de France, au salon de l'aviation du Bourget enfin pratiquement à toutes les manifestations culturelles et sportives.

 

 

 

Une note de service interne annonce le concours d'enquêteur de police, je fais un rapport ce qui est la règle pour demander de m'y présenter en précisant mon intérêt pour cette fonction, il est bien rare  que l'on nous refuse de se présenter à un concours, mais notre service peut toujours influancer, puisque à l'exception des OPJ que seul le procureur de la république note pour tous les autres fonctionnaires c'est le chef de service qui donne son appréciation avec la note annuelle comme pour tout le monde.

 

 

 

Le jour J arrive, le concours a lieu dans un centre d'examens dans une banmlieue de Paris, comme à mon habitude, j'arrive un`peu en avance un peu décontracté en me disant de toute manière j'ai fait ce qu'il fallait faire pour présenter ce concours, au pire je devrai le repasser au mieux je serai affecté en Police Judiciaire comme je l'ai toujours souhaité.

 

 

 

Je me gare puis rentre dans la cour de l'école, je vois plusieurs groupes ne sachant trop oú aller je fais un peu le tour  quand tout `coup je reconnais un collègue avec qui j'avais fait mon stage, on se dit bonjour, puis on parle de nos différentes affectations, lui est tombé dans un service beaucoup plus intéressant , mais tout était lié à la base par rapport au domicile, maintenant c'est beaucoup mieux on peut choisir son affectation en fonction de ses notes, voila pourquoi de nos jours certains gardiens de la paix sont directement  affectés en PJ, voire même dans les brigades spécialisées du quai des orfèvres, heureusement qu'il y a eu beaucoup de changements. L'heure arrive enfin et tout le groupe se dirige vers la salle réservée au concours . Comme dans tous les examens, il y a un peu de stress, mais il ne s'agit pas de craquer cette fois, une journée à passer et peut-être un nouveau destin professionnel, puisqu'avec ce grade, fini les ballades en cars, plus de Police secours, du vrai travail de police comme je l'aime, les enquêtes, les auditions, les perquisitions, les arrestations, les filatures, enfin de la Police Judiciaire.

 

 

 

Les épreuves écrites sont terminées enfin cette fin de journée, je n'ai pas trouvé cela difficile, mais comme je l'ai indiqué il reste l'oral, ce qui est souvent décisif, à suivre pour les résultats.

 
 
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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 09:53
anti_bug_fck

Depuis que j'ai rencontré, cette personne à la foire du trône à Paris, des mois se sont passés, des liens amicaux se sont forgés, du fait aussi de la faible distance de mon domicile et du désir de cette personne que je considère comme ami, qui a repris son travail d'informaticien dans une banque, étant plus jeune que moi, il souhaite surtout de plus en plus à mon contact intégrer une école de police comme officier ou gardien de la paix, ils va présenter les deux concours externes, je lui donne toutes les informations nécessaires afin qu'il puisse le mieux appréhender le sujet.

Nous nous voyons de plus en plus souvent, nous sommes mêmes invités une fois , ma mère et moi à dîner chez lui en compagnie de son amie. C'est juste un exemple du caractère de cette ami, pour la première fois de ma vie, une personne qui invitait a précisé la quantité que nous devions manger, ma mère et moi furent choqués mais assez tolérants, bien obligés d'accepter cette attitude qui nous a coupé ponctuellement la faim, surtout qu'il a mangé chez nous des dizaines de fois sans quantifier sa nourriture, n'a même pas fait le geste d'offrir des fleurs une fois à ma mère.

 Mais les gens sont ainsi, il y a et il y aura toujours des profiteurs, mais rien de grave quand cela ne dérange pas.  Juste obligé de trouver un restaurant et d'écourter un peu le repas, devant cette attitude quand même choquante, parfois il est préférable de ne rien dire surtout à chaud et de bien réfléchir.

Nous quittons donc l'ami et sa compagne prétextant un léger problème de santé puis allons finir ma mère et moi bien décontractés dans restaurant, pour oublier ce mauvais moment puis rentrons à la maison heureux en ayant bien oublié la première partie de soirée et que ce sera la dernière invitation que nous accepterons de lui.

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12 juillet 2007 4 12 /07 /juillet /2007 12:14

C'était pas mon jour

Un beau dimanche en ronde sur le secteur comme à l'habitude, un appel urgent de la sic, nous annonce , un hold up encours individus armés dans un pmu, demande de renforts de bacs civiles , il y aurait prise d'otage, 2 tons à proscrire prendre toutes les précautions et informer la salle dès l'arrivée sur place , ne pas intervenir avant l'arrivée de la bac. De coutume un ordre de la salle doit être respecté à la lettre, nous nous dirigeons sur les lieux, puis on se cache  afin de ne pas être vu des malfaiteurs, pour préserver la vie des otages, dans notre petit coin à quelques mètres des lieux, on voit arriver un véhicule pleins phares face à nous , manifestement nous reconnaissons la voiture de la bac, ne portant jamais de gilet pare-balles, nous descendons du véhicule en protection des collègues civiles. L'établissement est fermé, il se confirme bien qu'il se passe quelque chose à l'intérieur, mais après avoir informé la salle de la configuration et de la situation des lieux, ordre est donné d'intervenir si cela est possible sinon demande en renfort le gipn dont c'est leur spécialité, prenons acte de la sic et tentons l'intervention en apercevant un individu armé qui tien en joue la patronne du pmu, que je connais très bien , la grille de la porte d'entrée est à demie baissée et en s'approchant plus la femme me voit , me reconnaît, chose à ne pas faire, et ce qui devait arriver  arriva,l'individu se retourne et nous voie et aussitôt tire dans notre direction, la première personne visé le collègue de la bac et moi qui suis à ses côtés, heureusement , un mauvais tir , puis un second le pistolet s'enraye, nous en profitons pour rentrer, puisque nous connaissons bien les lieux et avons pu remarquer qu'il y avait qu'une personne  que je connais aussi de vue, vue l'heure et sachant que le pmu ferme l'après midi, on comprend vite que seul l'individu et la patronne sont sur place, on  défonce la porte d'entrée et rentrons tous , l'auteur ne pouvant plus rien faire se rend, on l'interpelle et on le conduit dans le véhicule de police bien menotté encadré de deux fonctionnaires. Informons la salle que l'affaire est terminée en précisant les faits, la femme prend place dans une de nos voitures puis nous nous rendons tous au service , arrivés on transfère l'individu dans le bureau d'un opj qui l'entend et le met de suite en garde à vue.

Nous rédigeons notre rapport d'intervention, la propriétaire du pmu dépose sa plainte puis lorsque l'on rédige notre rapport dans les moindres détails c'est à ce moment que je m'aperçois que je ne suis pas passé loin du coup de feu, heureusement il a mal visé le 1er mais on aurait pu prendre le collègue et moi, quant aux suivants si le pistolet ne s'était pas enrayés on y passait enfin c'est les risques, mais sur place on n'y pense pas, cette affaire se finit très bien et comme par principe nous recevons toute l'équipe d'intervention des félicitations sans plus.
Je reprends la ronde  en attendant la fin du service  qui se termine bientôt, pendant que l'équipe pj du département reprend l'affaire et emmène l'individu avec eux dans leur service puisque l'affaire dépasse notre compétence d'après les dires du procureur qui a saisi la grosse pj pour fouiller et trouver des complices.

 

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 23:50

 

Comme adjoint du patron, et comme grand flic venant de la grande PJ, tombé, je ne sais pourquoi dans ce mouroir à policiers responsable de la SU du commissariat, je vous ai admiré comme homme aussi puisque nous vivions dans le même immeuble.

Comme adjoint du Commissaire, chaque matin vous veniez saluer les brigades, chose que le Patron n'a jamais fait, les seuls fonctionnaires de la SP qui ont pu comme moi échanger quelques mots avec lui ce sont les chauffeurs et encore je ne peux parler que pour moi, il montait bien à la droite du conducteur, il n'était pas encore Ministre, mais pour lui faire desserrer les dents, c'était tout autre chose, c'est vrai de face il embêtait personne. Il était aussi bien vu par son personnel que par la Direction, lui aussi attendait impatiemment sa mutation, à l'exception d'accompagner l'huissier puisque rappelons le, un commissaire touche aussi son enveloppe, il ne sortait jamais, juste parfois un oeil furtif de sa fenêtre faisant mine de l'ouvrir. Quant aux décisions internes pour la PJ tout reposait sur son adjoint et pour la sécurité publique tout sur le jeune officier, qui lui n'en pouvait plus et prenait son rôle très au sérieux du haut de son 1.90m et de ses 100 kg de plus d'origine allemande, ayant vécu quelques temps dans le sud de la france, cela lui donnait un air sympathique, mais faux. Ayant tous les pouvoirs sauf si un de nos chefs syndicalistes intervenait les choses se passaient beaucoup mieux. Il ne se privait pas de frapper à la porte du patron, qui lui comme à son habitude, répondait de faire pour le mieux, du style, je vous paie pour diriger .
Le commissaire, venait de l'éducation nationale ne connaissait pas du tout le travail de police, en sécurité publique, ce qui regroupe toutes les fonctions d'urgence,  en ce qui concerne la police judiciaire, je ne m'avancerai pas n'ayant jamais travaillé avec lui.

Pour être bien avec lui, il ne fallait surtout pas aimer la PJ puisque lui n'en n'avait pas les prérogatives, jouer au tennis avec lui sous entendu être son voisin, et ne pas être juif.

Il était facile de mes oreilles d'entendre certains propos jugés actuellement d'antisémites, et de faire passer son protéger au lieu de moi en PJ, lorsqu'un de nos pauvres collègues est décédé jeune victime d'une crise cardiaque, ce jeune collègue ne manifestait jamais son envie d'aller en PJ contrairement à moi qui de plus étudiait le concours d'officier de police judiciaire, mais il était facile, mon ami le divisionnaire ne pouvait me prendre sauf si le patron l'avait accepté, mais c'est si facile de démonter une personne, de plus ce collègue sortait de la même promotion que moi .

Pour une mutation interne , changement de service, il faut en premier lieu faire sa demande, qui est approuvé ou non par le patron, qui s'informe au près du supérieur hiérarchique de l'intéressé, heureusement tout ça a changé, à ce jour dans le même cadre le divisionnaire comme commandant aurait été mon supérieur hiérarchique, seul le commissaire pouvait refuser, et en cas de mutations externes c'est le service demandeur qui donne son approbation, au vu du dossier d'un entretien et de tests ou de qualifications spécifiques. Avant si vous étiez mal vu, pour une raison ou une autre vous pouviez finir sans aucune promotion.

En résumé à l'inverse d'aujourd'hui, dès la sortie de l'école, si vous êtes bien classé vous avez déjà le choix du service, tout est fait pour vous être agréable, de mon temps c'était la tête du client, déjà ne pas boire presque tous les jours correspondait à une façon de pas vouloir se mélanger aux autres collègues. Etudier était aussi la façon de démontrer que nous n'aimions pas notre travail actuel, loin de penser que cela s'appelle tout simplement évoluer, mais comme 70% étaient là comme ancien boucher, électricien, mineurs, etc pour eux ce travail était le rêve, puis moins on en fait moins on veut en faire, les jeunes comme moi qui n'avions rien connu du travail voulions continuer des études internes, les autres c'était plutôt travailler au noir dans leur ancien travail les jours de repos. Il n'avaient pas choisi de devenir des policiers, mais de faire un travail tranquille avec beaucoup de temps libre et sans se fatiguer, comme disait notre regretté Coluche et surtout de faire attention que le travail nous rattrape pas, en bullant à un carrefour.

En revanche si vous faîtes semblant que vous êtes très bien, que vous buvez un petit verre de temps en temps, que vous riez aux plaisanteries graveleuses de certains collègues ou à leur flatulence, souvent odorantes et bruyantes dans des lieux clos, vous êtes très bien vus, vous êtes noyés dans la masse, moralité l'hypocrisie paie et paiera toujours, pour preuve je fais état d'un jeune collègue d'une promotion postérieure à la mienne plus jeune que moi, acceptait tout, puis un jour à fait sa demande à la BAC brigade anticriminalité départementale, il a de suite été accepté car à lui on ne reprochait rien, c'était pourtant un collègue et un très bon copain. Il me l'avait dit, ça ne me plaît pas d'aller boire avec eux, leur plaisanteries lourdes, mais je faisais semblant d'en rire et de ne jamais dire que je me sentais pas à ma place, sachant qu 'un jour je demanderai une mutation et étant même superficiellement apprécié de tous je pouvais que l'obtenir, mais même plus jeune que moi, il avait appris cela durant toute sa jeunesse par toute sa famille, c'est pour lui une façon d'anticiper leur hypocrisie, s'adapter à chacun.

Merci à vous Monsieur le Divisionnaire pour votre gentillesse, dommage que vous étiez malade ce que j'appris peu de temps après et près de la retraite, et que cet officier d'origine allemande se croyait encore  vivre il y a des années passées, sûrement que sa place aurait été bien mieux appréciée dans un service comme l'IGS.

 J'espère que vous lirez ce blog, ou l'un de vos enfants que j'ai connu aussi, juste un peu plus jeune que moi le lira, je vous fais que des compliments bien mérités.

Grâce à vous à vos compétences, si j'avais travaillé avec vous sans cet Officier et ce Patron inopérant je serait bien commandant.

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 23:43

Comme convenu à l'heure dite la sonnette de chez moi retenti, il est l'heure de prendre le service, c'est à dire la permanence départementale sous ordres directs de la salle, avec TJ 9x indicatif unique pour le département et de la TV 9x dont je suis le chauffeur, un peu plus confortable , plus puissante pour l'époque une simca 1100 couleur bleu nuit, assisté d'un inspecteur nous voilà partis en ronde sur tout le département à l'écoute radio de la salle, qui sous son commandement nous nous rendons dans chaque commissariat ou affaire nécessitant un OPJ afin de mettre en gav ou de faire les constates d'usage, mais notre mission vue l'ampleur du département se résume à se rendre mettre officiellement en GAV des individus interpellés, pour les autres affaires de PJ il y a un opj de garde à domicile sur chaque département en cas d'affaire nécessitant sa venue sur les lieux . Voila pourquoi nous circulons sur tout le département au moins 1 million d'habitants uniquement pour mettre en GAV et en informer le procureur de la république, quant à l'affaire , elle sera traitée par l'équipe de jour le lendemain.

A notre grand regret surtout la nuit, nous voyons énormément de choses suspectes sur la route , mais nous ne pouvons nous arrêter à chaque fois, sauf un simple contrôle, mais si nous tombons sur quelque chose d'important nous devenons indisponible, ce qui perturbe la totalité de notre mission, de ce fait , nous informons la salle afin qu'ils puissent envoyer d'autres collègues sur place pour rester toujours disponible. Je ne sais plus le nombre de circonscriptions sous notre autorité mais beaucoup, donc la radio n'arrêtait pas de nous rendre à un endroit , puis à un autre aussitôt terminé ailleurs, enfin une nuit de ballade où je n'avais jamais vu autant de commissariats en si peu de temps et chaque fois signer le livre de GAV pour différents motifs, pour les affaires très importantes la mission revenait à l'OPJ de garde de a circonscription. Mais c'est la loi que défini le code de procédure pénal, pour détenir un individu au delà de quelques heures et auteur d'un délit si minime soit il, un OPJ doit signer une gav. Les affaires se calment un peu et nous nous rendons à la direction où se trouve la salle afin de faire un compte rendu papier de nos interventions, pendant ce temps là accompagné du collègue nous allons chercher les croissants dans une boulangerie très proche qui vient d'ouvrir et que nous connaissons puis rentrons aussi à la direction prendre un petit déjeuner tous les trois, notre mission prenant fin nous rejoignons notre véhicule administratif puis retour au domicile personnel de chacun afin de se reposer un peu de cette nuit bien méritée, mais quelle joie se fut pour moi , la chose se reproduisit quelques fois mais si peu, tout ça grâce à mon principal qui refusait de me laisser affecter au service PJ, on ne peut pas plaire à tout le monde et tant que c'est que ça, le meilleur reste à venir. On peut toujours rêver la suite verra  les choses diffemment.

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 22:49

 

Comme convenu à l'heure dite la sonnette de chez moi retenti, il est l'heure de prendre le service, c'est à dire la permanence départementale sous ordres directs de la salle, avec TJ 9x indicatif unique pour le département et de la TV 9x dont je suis le chauffeur, un peu plus confortable , plus puissante pour l'époque une simca 1100 couleur bleu nuit, assisté d'un inspecteur nous voilà partis en ronde sur tout le département à l'écoute radio de la salle, qui sous son commandement nous nous rendons dans chaque commissariat ou affaire nécessitant un OPJ afin de mettre en gav ou de faire les constates d'usage, mais notre mission vue l'ampleur du département se résume à se rendre mettre officiellement en GAV des individus interpellés, pour les autres affaires de PJ il y a un opj de garde à domicile sur chaque département en cas d'affaire nécessitant sa venue sur les lieux . Voila pourquoi nous circulons sur tout le département au moins 1 million d'habitants uniquement pour mettre en GAV et en informer le procureur de la république, quant à l'affaire , elle sera traitée par l'équipe de jour le lendemain.

A notre grand regret surtout la nuit, nous voyons énormément de choses suspectes sur la route , mais nous ne pouvons nous arrêter à chaque fois, sauf un simple contrôle, mais si nous tombons sur quelque chose d'important nous devenons indisponible, ce qui perturbe la totalité de notre mission, de ce fait , nous informons la salle afin qu'ils puissent envoyer d'autres collègues sur place pour rester toujours disponible. Je ne sais plus le nombre de circonscriptions sous notre autorité mais beaucoup, donc la radio n'arrêtait pas de nous rendre à un endroit , puis à un autre aussitôt terminé ailleurs, enfin une nuit de ballade où je n'avais jamais vu autant de commissariats en si peu de temps et chaque fois signer le livre de GAV pour différents motifs, pour les affaires très importantes la mission revenait à l'OPJ de garde de a circonscription. Mais c'est la loi que défini le code de procédure pénal, pour détenir un individu au delà de quelques heures et auteur d'un délit si minime soit il, un OPJ doit signer une gav. Les affaires se calment un peu et nous nous rendons à la direction où se trouve la salle afin de faire un compte rendu papier de nos interventions, pendant ce temps là accompagné du collègue nous allons chercher les croissants dans une boulangerie très proche qui vient d'ouvrir et que nous connaissons puis rentrons aussi à la direction prendre un petit déjeuner tous les trois, notre mission prenant fin nous rejoignons notre véhicule administratif puis retour au domicile personnel de chacun afin de se reposer un peu de cette nuit bien méritée, mais quelle joie se fut pour moi , la chose se reproduisit quelques fois mais si peu, tout ça grâce à mon principal qui refusait de me laisser affecter au service PJ, on ne peut pas plaire à tout le monde et tant que c'est que ça, le meilleur reste à venir. On peut toujours rêver la suite verra  les choses diffemment.

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 22:42

 

Je ne vous cacherai pasque mon divisionnaire que l'on nomme commandant à ce jour, était au dessus du Principal que l'on nomme Capitaine. Ce jour là le commandant étant chef de circonscription en l'absence momentanée du Patron, tout pouvoir lui étaient alloués légalement, pour me faire plaisir, ainsi que pour d'autres raisons qui lui appartiennent, il me dit , : 3 Venez avec moi j'ai personne sous la main de disponible, ce que bien-sur personne pouvait m'interdit même le fameux principal, qui me le fera payer après, jeune lui aussi car je commençais à vieillir et ses prérogatives judiciaires n'étaient pas plus élevées que les miennes à cette époque . Je prends place dans la voiture PJ une vieille renault 4L avec à son bord le divisionnaire avec l'indicatif TJ j comme judiciaire Officier de Police Judiciaire, puis nous partons en ronde sur le département, il avait envie de se dégourdir les jambes et n'aimant pas conduire, je me retrouve comme chauffeur, tout allait très bien, il me dit d'aller où je veux afin d'éventuellement trouver un malfrat au service ou mieux. Le secteur prédilection , comme je l'ai déjà indiqué sont souvent les postes, car parfois cachés pour être agréable au public de grands ensembles, on se dirige par là et apercevons à notre vue une voiture qui s'enfuie très rapidement, difficile de la rattraper vue notre petite voiture, tout juste bonne de poursuivre une mobylette dans une descente ou au mieux prendre un virage et de se retrouver sur le toit, nous n'avions ni gyrophare, ni 2 tons, une simple plaque lumineuse Police visible à 2mètres, la seule solution, j'avais pris peut -être par chance ou par hasard le numéro d'immatriculation de la voiture, correspondant au département ainsi que le modèle et apparemment un homme à bord, aussitôt la logique était là le véhicule poursuivi n'était plus à notre vue même lointaine, mais pendant tout ce temps TJ en transmission direct avec la sic salle de commandement avait donné toutes les informations et quelques minutes après une voiture annonçait , véhicule intercepté, TJ demande le transfert de l'auteur à la PJ départementale où nous rendons afin de voir et pourquoi cet individu , manifestement en règles, sans arme avait pris la fuite en nous voyant.

Arrivés au siège de la Brigade territoriale aujourd'hui appelé SDPJ, l'audition était commencée puisque nous sommes dans un service rompu quotidiennement au plus grand banditisme dépendant directement de la DCPJ direction centrale de la police judiciaire, sise 36 Quai des Orfèvres à Paris, ainsi qu'à Nanterre depuis quelques années du fait du grand nombre d'effectifs .

Manifestement nous faisons choux blanc, le conducteur, un brave homme d'une quarantaine d'années nous informe seulement qu'à sa décharge , il a cru que nous voulions l'agresser et c'est pourquoi qu'il a pris la fuite, ce qui est confirmé par les fonctionnaires de police qui l'ont interpellé site au message général, vérifications d'usages, domicile, travail et fichier , l'homme inconnu de nos services n'a jamais été mis en garde à vue numéro2, seulement en vérifications et nous lui avons présenté nos excuses contrairement à l'IGS qui elle beaucoup plus agressive ne s'excuse jamais et aurait mis la personne en GAV sans motif comme à leur habitude. Nous saluons nos collègues de la BT et reprenons notre ronde sur le secteur mais nous excepté quelques petites vérifications nous ne trouverons rien de mieux, mais j'en fus ravi de ce moment passé, à l'inverse avec un homme de 50ans un vrai policier , comme on dit il en voulait encore et pas le dernier à interpeller un individu suspect, à l'inverse des collègues de ma brigade quine pensaient qu'à leur appéro ou de tourner à droite pour éviter d'entamer une procédure. Pour ma part le service terminé, mais comme nous demeurons dans le même immeuble, on rentre à la maison pour lui prendre son déjeuner et pour moi ma journée était terminée, mais il me dit étant de garde sur le département qu'il voulait bien me prendre encore avec lui, je rentre chez moi, en attendant avec impatience le soir et la nuit où là de toute évidence notre mission sera différente mais toujours en police judiciaire et seul sur le département, puis un changement de voiture un peu plus puissante.

Seul à mon domicile j'en profitais pour me reposer un peu pour affronter la longue nuit, mais que du bonheur à venir, enfin je le souhaitais. 

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 11:09

 

La fameuse personne, rencontrée avec la voiture ressemblant à un véhicule banalisé se manifeste, comme elle est militaire à deux pas de mon domicile me propose de se rencontrer, je l'invite avec plaisir à mon domicile, il s'y rendit très rapidement, je lui présente ma mère avec qui je vis puisqu'elle est seule, puis nous parlons lui et moi, je ne sais plus trop mais je ne devais pas travailler le lendemain il faut se souvenir que je parle de choses qui se sont produites il y a plus de 20ans, et bientôt je vais aborder tous les problèmes dont j'ai été victime en dehors de mon travail, ce qui est l'objet principal de ce roman, puisque je l'écrit en cette année 2007, je n'ai pas oublié le mal que j'ai vécu où en aucun cas j'étais fautif de quoi que ce soit, je dirai juste un peu naïf et on a profité de ma jeunesse et d'une certaine confiance.

Je décide ce soir là qu'on aille prendre un verre en ville à Paris situé à quelques kilomètres de mon domicile, et à cette heure il n'y a personne dans la rue puis j'avais envie de conduire ma voiture et de décompresser un peu. On arpente un peu les rue de paris très jolies, surtout les beaux quartiers que j'aime beaucoup, quant à coup sur un boulevard passager , un ralentissement important se fait sentir, on se demande ce qu'il se passe, mais moins de croire ce que je vais voir, je me dis décidément, même en dehors du travail, je tombe encore sur quelque chose d'important, j'aperçois de a fumée , je me dis c'est une voiture qui a pris feu, comme ancien pompier et policier, je tente de passer mais la route est bloquée, mon idée se concrétise très vite j'entends les deux tons des pompiers et de la police, puis la circulation reprend et j'arrive presque sur place , je vais voir avec le copain qui m'accompagne, me gare à deux mètres de là, je me présente au chauffeur de la voiture de police et lui demande que c'est il passé, en tant que collègue l me répond avec sincérité et précisions, que l'appartement très chic donnant sur la rue a été victime d'une explosion et que le propriétaire est une personne très connue de la télévision, malheureusement aujourd'hui disparu, je compris très vite ce qu'il s'était passé, puis je vois arrivé en robe de chambre le propriétaire que j'ai reconnu uniquement à sa voix très caractéristique. Il monte dans le car police secours, qui le transporte pour des légères blessures à l'hôpital du secteur le plus proche.

En ce qui nous concerne, nous allons prendre un verre dans une jolie brasserie proche du lieu, puis reprenons notre petite ballade en continuant de discuter de l'explosion .

Il commence à se faire tard, on convient de rentrer à la maison, il reprend sa voiture et on se dit à la prochaine en se souhaitant une bonne soirée.

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 11:03

Fin de matinée, un appel radio nous demande de nous rendre dans un grand ensemble, on ne peut pas dire ça cette époque c'était comme on le dit maintenant des quartiers, mais cela commençait surtout quand il y avait des grandes tours, dont les ascenseurs ne fonctionnaient pas, ou sentaient l'urine, pas spécialement de chien . Cette fois nous nous rendons à l'adresse indiqué avec précision, de grands cris, des pleurs se font entendre dès notre sortie de l'ascenseur, ce qui confirmait bien le but de notre interventions, les pompiers et le SMUR nous suivaient, la mère de la victime nous dirige vers une chambre dont la fenêtre est grande ouverte, je regarde et je vois que celle ci donne sur d'autres immeubles de 4 étages qui entourent ces tours et sur la terrasse de l'un d'eux je vois une personne allongée face contre le sol. Notre but ainsi que ceux des secours c'est d'aller au plus vite même si on se doute du résultat il n'est pas question de laisser cette personne ici, nous attendons l'échelle des pompiers qui a été demandée et nous accédons sur le toit du petit immeuble de 4étages, sans surprise le décès était bien réel, comme à chaque fois, demandons un officier de police judiciaire sur place, car rien nous affirme que la personne a sauté ou qu 'elle a été defenestrée, la pj donc saisie se charge de l'enquête apres les constatations d'usage ainsi que l'enquête préliminaire. Comme à notre habitude les pompiers descendent le corps sans vie de ce jeune homme de moins de 18ans, nous ne saurons pas pour quel motif il est en ait arrivé là, malheureusement notre rôle de policier est de le transporter au funérarium, ce que je fis.

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10 juillet 2007 2 10 /07 /juillet /2007 10:58

A chaque départ ou arrivées d'un cortège officiel, en plus d'un certain nombre de véhicules équipés de collègues du SPHP service de protection des hautes personnalités, notre mission se résumait environ 1hoo avant le passage du cortège de surveiller tous les ponts qui franchissaient l'autoroute et d'interpeller ou de faire évacuer chaque personne ou véhicules s'y trouvant. Assez fastidieux comme circuit, avec toujours le risque d'un attentat, surtout si cela se passait sur notre secteur, mais heureusement il n'y a jamais rien eu durant mon affectation, certaines personnalités toujours plus vulnérables que d'autres, le parcours était l'autoroute paris - roissy - roissy - paris. Les rondes pour ce genre de service se faisaient au moins une fois par jour, il est vrai qu'à cette époque vers les années 1980 il y a eu moins d'attentats de ce type, mais de nombreux autres en plein Paris sous d'autres formes.

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  • : Néo IGS Police -Ma vie détruite par la POLICE des Polices ( IGS )ou tristesse perpétuelle
  • : Ma vie, de ma naissance à ce jour, qui n'avait pas si mal débutée, puis arrêtée totalement moralement suite à une bavure de la Police des Polices, Pas de vie, ni femme ni enfant.
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  • Ce jour arrivant à  la soixantaine, j'avais un idéal de vie, débutant comme secouriste, puis Pompier de Paris, Policier à 20ans, poursuivant mes études pour ma carrière, puis....
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