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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 23:16
 

Le Point.fr - Publié le 22/03/2012 à 09:32

Depuis 22 h 45, le Raid n'a plus de signes de vie du suspect présumé.

 

Mohamed Merah, le tueur présumé au scooter, est-il toujours vivant ? Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, s'est ouvertement interrogé jeudi tandis que les policiers poursuivaient à Toulouse un siège qui dure depuis près de 30 heures devant l'appartement où il s'est retranché. "Nous espérons qu'il est encore vivant", a dit Claude Guéant sur RTL. "C'est assez étrange qu'on n'ait rien vu du tout. Il n'y a eu aucun mouvement cette nuit. Comme vous le savez, les volets de son appartement ont été explosés hier soir par le Raid afin que l'on puisse y voir... C'est assez étrange qu'il n'ait jamais réagi", a dit le ministre. Claude Guéant a aussi relevé qu'avaient été entendus deux coups de feu dont les policiers ignorent l'origine.

Les policiers du Raid n'ont eu aucun contact avec lui depuis 22 h 45, heure à laquelle Mohamed Merah avait dit auparavant vouloir se rendre, a dit Claude Guéant. Quand les policiers ont pris contact avec lui à l'heure dite, Mohamed Merah est "entré dans une autre logique, qui est une logique de rupture, il a déclaré qu'il voulait mourir les armes à la main", selon le ministre. Sur place, impossible de savoir ce qui se passait dans le bâtiment de briques rouges et de béton où s'est terré Mohamed Merah, cet ancien jeune délinquant multirécidiviste devenu à 23 ans l'auteur autoproclamé d'une série hors du commun de sept assassinats qui ont semé l'effroi dans le pays.

Guerre d'usure

Après une alternance de tentatives d'approches policières repoussées par les coups de feu du suspect et de longs pourparlers par talkie-walkie, les policiers ont engagé mercredi soir une guerre d'usure. Ils ont fait sauter ses volets pour voir à travers les fenêtres et surtout pour faire exploser devant, à intervalles réguliers tout au long de la nuit, des charges puissantes pour empêcher Mohamed Merah de dormir et le maintenir sous pression. Au même moment, un faisceau lumineux balayait la façade du bâtiment, où la police a fait couper l'eau, le gaz et l'électricité. Dans ce vacarme sporadique ont en effet été entendus deux coups de feu.

Les autorités, et Claude Guéant encore jeudi matin, ont dit leur volonté de capturer Mohamed Merah vivant pour le faire juger. C'est la raison pour laquelle les unités d'élite ne sont pas encore passées à l'action, alors que tout l'immeuble était évacué depuis longtemps, avait expliqué Claude Guéant mercredi soir. Le procureur de Paris, François Molins, qui dirige l'enquête, disait aussi mercredi qu'on ignorait l'armement dont disposait Mohamed Merah.

Ce jeune Français d'origine algérienne, qui se serait radicalisé dans les milieux salafistes et à la faveur de deux séjours en Afghanistan et au Pakistan, avait blessé deux hommes du Raid quand les policiers, après un gigantesque travail d'investigation, étaient venus le chercher la première fois mercredi. C'est après qu'il avait accepté de jeter par la fenêtre l'une de ses armes, un colt .45, en échange d'un talkie-walkie. Ce face-à-face est l'un des plus longs qu'aient connus les policiers du Raid, après celui de la maternelle de Neuilly, en mai 1993. Les hommes du Raid avaient fini par donner l'assaut à l'école où un ancien militaire, Erick Schmitt, alias "Human Bomb", retenait en otages des enfants et une institutrice depuis 46 heures. Le preneur d'otages avait été tué. Il n'y avait pas eu d'autre victime.

"La France à genoux"

Mohamed Merah s'est signalé en s'épanchant beaucoup auprès de ses interlocuteurs policiers. Il s'est vanté d'avoir été formé par al-Qaida, d'avoir accepté une mission pour le réseau en France, "toujours agi seul" et mis "la France à genoux". Il "n'exprime aucun regret", sinon de "ne pas avoir fait plus de victimes". S'il a froidement assassiné trois enfants et un père juifs lundi, c'est faute d'avoir trouvé pour cible un soldat, selon Claude Guéant. Celui qui est capable de rester enfermé chez lui à regarder des scènes de décapitation explique les récentes tueries en évoquant sa sympathie pour le sort des Palestiniens, et son opposition à l'engagement militaire de la France en Afghanistan et à l'interdiction du port du voile intégral.

Mohamed Merah s'apprêtait de nouveau à frapper et à tuer un soldat dès mercredi, puis deux chefs de services policiers toulousains, ont indiqué des sources proches de l'enquête. Si aucun élément n'a permis de le rattacher à une organisation quelconque en France, selon le procureur, les enquêteurs devraient beaucoup s'intéresser à ses fréquentations. Parmi les gardés à vue, son frère Abdelkader, 29 ans, avait été inquiété dans une filière d'acheminement de djihadistes en Irak, sans être mis en examen, a dit le procureur.

"Individu isolé"

En juin 2009, le tribunal correctionnel de Paris avait prononcé des peines de six mois à six ans de prison ferme contre des jeunes de la région toulousaine pour avoir mis en place une telle filière. La controverse a commencé à apparaître sur la surveillance des réseaux islamistes radicaux par le renseignement français. Le ministre de l'Intérieur a défendu sur RTL le travail des enquêteurs. Mohamed Merah était en effet surveillé depuis ses séjours en Afghanistan et au Pakistan, en 2010 et en 2011.

Mais, "dans le parcours des salafistes toulousains comme dans celui de Mohamed Merah, jamais n'est apparue une tendance criminelle", a insisté le ministre. Il a également insisté sur la difficulté de lutter contre "un individu isolé". Jeudi, sur Europe 1, le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé que, quoi qu'il en soit, il fallait "faire la clarté" sur une éventuelle faille des services de renseignements dans la surveillance de Mohamed Merah. "Je comprends qu'on puisse se poser la question de savoir s'il y a eu une faille ou non. Comme je ne sais pas s'il y a eu une faille, je ne peux pas vous dire quel genre de faille, mais il faut faire la clarté là-dessus", a-t-il déclaré.

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