Le 9 juillet 2012, mon mari l’adjudant Philippe L est convoqué au secrétariat du chef de corps du CTAC.
Philippe s’y rend donc et apprend :
Philippe va donc prendre connaissance d’un document que l’on lui remet.
NDLR : notre collectif et moi – même son épouse publions ce jour le contenu du document ainsi évoqué :
Document daté du 03 juillet 2012 et ayant pour origine :
N° 61023 GEND/DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGS
Le Ministre de l’intérieur à l’adjudant Philippe L, affecté au centre territorial d’ administration et de compatibilité de Bordeaux.
OBJET : Projet de mutation d’office dans l’intérêt du service
REFERENCES : Article 65 de la loi du 22 avril 1905
Circulaire N° 10673 DEF/DFAJ/AA/2 du 22 juillet 1985
Circulaire N° 41200 DEF/GEND/RH/ETG du 16 octobre 1998
J’ai l’honneur de vous faire connaître que vous êtes susceptible de faire prochainement l’objet d’une mutation d’office dans l’intérêt du service au sein de la spécialité » Systèmes d’information et de communication ».
Vous pouvez prendre communication de votre dossier individuel comprenant le dossier Administratif ( 1 ère partie ), le dossier du personnel ( 2 ième partie ), le dossier d’archives au lieu et date qui vous seront indiqués par le commandant du centre territorial d’administration et de comptabilité ( CTAC ) de Bordeaux.
Vous êtes invité à m’adresser par écrit vos desiderata d’affectation ou votre renonciation à en exprimer dans un délai de cinq jours francs à compter de la prise de connaissance de la présente correspondance.
Signé pour le Ministre de l’intérieur et par délégation, le colonel O.C, adjoint au sous-directeur de la gestion du personnel ( RH DGGN )
Mon mari Philippe fera mention : pris connaissance le 09/07/2012 à Bordeaux, signera ce document et optera pour l’option :
Je demande à prendre connaissance de mon dossier individuel.
Que pense Philippe à ce moment ?
Qu’il va être enfin muté et pouvoir retrouver un travail qui peut lui correspondre et espérer enfin retrouver une vie de famille dans sa plus légitime normalité ?
Philippe qui a trente ans de carrière derrière lui n’a jamais connu et vu un tel protocole se mettre en place pour l’une de ses mutations. Il regarde à nouveau les références mentionnées sur le document. Il retournera également à son bureau pour obtenir ainsi les documents référencés.
En attendant, la secrétaire du CTAC se déplacera expressément à la caserne BATTESTI de Mérignac, pour aller chercher les dossiers administratifs de mon mari Philippe.
Philippe obtiendra les documents qui font références pour cette demande de mutation d’office dans l’intérêt du service, en les cherchant sur le système INTRANET Militaire et en se faisant envoyer sur sa messagerie de courrier électronique, le document typiquement Gendarmerie..
Il s’aperçoit alors que le protocole ici employé par le service RH Gendarmerie n’est ni plus ni moins qu’un protocole de mutation d’office dans l’intérêt du service pour des motifs tenant à sa personne ( ! )
NDLR : ni plus ni moins qu’une sanction disciplinaire déguisée.
Dès lors, mon mari Philippe demandera à être reçu par le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC » pour obtenir des éclaircissement quant à cette situation.
Le même jour, dans le bureau du commissaire – colonel »Grand Chef CTAC », Philippe apprend par ce dernier et avecl’honnêteté intellectuelle qui le caractérise, que ce haut dignitaire militaire a été obligé d’établir, sous contraintes et pressions exercées pa la haute hiérarchie Gendarmerie et ce depuis le 21 juin 2012, un rapport qu’il a transmis à Monsieur le directeur général de la Gendarmerie Nationale DGGN-DPMGN-BPSOGV, en vue qu’il soit définitivement muté hors du CTAC.
Le commissaire – colonel vient donc de dire à Philippe qu’il a été obligé de faire un rapport à charges et que lui même a dû,pour ne pas trop » en charger la bourrique », enlever certaines phrases que le RH DGGN désirait voir mentionnées. Il expliquera à Philippe que sans cela, il n’aurait jamais pu être muté ( ! )
Philippe est » vert ».
Philippe même avec la gentillesse qui le caractérise dira au colonel que c’est un dossier monté exclusivement à charges, que s’en est honteux,
Philippe demande alors au commissaire – colonel » Grand chef CTAC » de voir ce rapport.
Philippe en lira donc le contenu ( ! ), demandera et obtiendra copie de ce document.
NDLR : notre collectif et moi son épouse, en donnons maintenant la teneur :
Service au commissariat des Armées, CATC – fait à Bordeaux le 21 juin 2012
Le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC »
à Monsieur le directeur général de la gendarmerie nationale
DGGN – DPMGN – BPSOGV
4 rue claude Bernard
CS 60003
92 136 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX
N° 169 / CTAC BDX/DIR
OBJET : demande de mutation d’office dans l’intérêt du service pour les motifs tenant à la personne de l’ adjudant Philippe L.
REFERENCES : Article L 4121-5 du code de la Défense.
Circulaire N°41200 DEF / GEND/RH/ETG du 16 octobre 1998.
PIECES JOINTES :
Courriel du 29 mai 2012 de l’adjudant L aux agents du CTAC
Reconnaissance de responsabilité de l’ adjudant L.
Rapport concernant l’ Adjudant L.
Monsieur le directeur,
Vous trouverez en pièces jointes le rapport justifiant la demande de mutation d’office dans l’intérêt du service pour des motifs tenant à la personne de l’ adjudant L.
je vous prie de croire, monsieur le directeur, à l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
RAPPORT :
» Le présent rapport a pour objet d’exposer les motifs qui rendent impératif le déplacement de l’ adjudant Philippe L, affecté au centre territorial d’administration et de comptabilité
( CTAC ) de Bordeaux.
I / Exposé des faits :
Rappelé à l’activité à l’issue de son congé de longue durée pour maladie, l’ adjudant L est affecté depuis le 1er Novembre 2011 au CTAC de Bordeaux, cette affectation correspond à son premier choix géographique.
Afin de faciliter l’intégration de ce gradé, spécialiste » systèmes d’information et de communication » depuis 1988 et de lui permettre d’appréhender sereinement les spécificités liées à son nouveau poste, une formation au niveau local lui est proposée par ses camarades. Cependant, l’ adjudant L refuse d’y prendre part et ne cherche pas à s’impliquer dans son nouvel emploi, arguant d’une formation initiale non adaptée à ce nouveau poste.
De surcroît, force est de constater que l’adjudant L présente de réelles difficultés d’adaptation à son nouvel environnement. En effet, il s’isole de l’ensemble de l’équipe et démontre un manque de cohésion avec les personnels en place.
L’adjudant L a été reçu plusieurs fois en entretien. Lors de ces différents échanges, il a répété l’exposé de ses griefs envers sa hiérarchie et la Gendarmerie, en détaillant les différents recours qu’il a formé et ses actions en justice.
Le 29 mai 2012, il transmet à tous les agents du CATC de Bordeaux un courriel destiné au procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Bordeaux, auquel il joint une correspondance adressée à un député ( pièce N° 1 ).
Dans ces deux textes, il tient des propos particulièrement contestables vis – à – vis de sa hiérarchie Gendarmerie qui portent atteinte à l’honneur et à l’image de cette institution.
Suite à cet incident, l’adjudant L est reçu par le chef de corps du CTAC.
En plein désarroi, il se concentre à nouveau sur les différents recours qu’il a entamés à l’encontre de l’institution et les rejets qui lui sont opposés. Ce sous – officier fait part de son intention de faire venir son épouse et son avocatdevant la caserne Nansouty et de convoquer la presse locale.
II / Atteinte au bon fonctionnement du service :
L’adjudant L a été affecté au CTAC de Bordeaux pour participer à la montée en puissance du projet Louvois (LOgiciel Unique à VOcation Interarmées de la Solde ) dans le cadre du raccordement des différents SIRH des armées et de la Gendarmerie sur les plate-formes d’intégration, de pré – production et de production. Ce système remplacera à terme l’ensemble des logiciels actuellement utilisés par les différentes armées pour le traitement de la solde des militaires.
Par la teneur des ses écrits et l’utilisation non conforme aux règles générales d’emploi des moyens informatiques, ce qu’un sous – officier de gendarmerie spécialiste ne peut ignorer ( cf. reconnaissance de responsabilité en ce sens ), l’adjudant L a perdu la confiance de sa hiérarchie. En effet, ses actes sont difficilement compatibles avec le caractère sensible du projet LOUVOIS et les missions du service informatique dévolues au CTAC de Bordeaux.
Par ailleurs, son positionnement et les griefs nourris envers la DGGN, qu’il répète inlassablement, sont des facteurs anxiogènes pour les agents du CTAC. Ainsi, dans cette unité en cours de restructuration et composée de personnels interarmées, la présence de ce sous – officier est devenue impossible à gérer et n’est plus propice à la sérénité et au travail d ’équipe.
Enfin, le manque d’implication au quotidien de l’adjudant L dans les missions liées à la solde impacte et ralentit le travail de ces camarades. En effet, ce sous – officier se cantonne aujourd’hui à la réalisation de travaux de bureautiques au profit des agents du CTAC, sans rapport avec la mission qui lui a été confiée lors de son affectation.
III / CONCLUSONS :
Au regard des faits évoqués et de leurs conséquences sur le service, le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC « « , chef de corps du CTAC de Bordeaux, propose la mutation d’office dans l’intérêt du service de l’adjudant L.P
Signé par ce haut dignitaire Militaire.
Sera fourni avec ce rapport » constitué désormais à charges » :
-
une reconnaissance de responsabilité » Gendarmerie Nationale » datée du 05/07/2004 et qui porte sur l’usage exclusifs des systèmes d’information en milieu Gendarmerie.
NDLR : les militaires de la caserne Nansouty n’utilise pas le modèle de reconnaissance de responsabilité mais un modèle qui leur est propre.
-
Courrier électronique envoyé au Procureur C.L du T.G.I de Bordeaux et reçu par les agents du CTAC en raison du » Bogue » de l’ordinateur de mon mari Philippe.
-
Lettre aux députés de mon mari Philippe en date du 17 avril 2012 et portant sur des dysfonctionnement des services de la justice et de la Gendarmerie Nationale Française.
Il sera demandé à Philippe de consulter alors son dossier administratif mais aussi d’établir une liste de choix au titre de desiderata et à adresser au Général, sous – directeur de la gestion du personnel.
Philippe s’exécutera donc pour prendre connaissance de ses dossiers 1ière et 2ième partie, qu’il avait déjà obtenu pour copies au CNFCLIG de Rosny sous bois et au service RH de l’école de Gendarmerie de Rochefort.
Philippe mentionnera à cet effet :
J’ai l’honneur de vous rendre compte que j’ai bien reçu communication de mon dossier individuel le 09/07/2012 dans les bureaux du secrétariat CERH – PC de Bordeaux.
Le dossier qui m’a été communiqué se composait de :
1/ Dossier administratif ( 1ière partie ) comprenant des sous – dossiers.
L’ensemble des pièces qui étaient présentes à cette date ont été visé par tampon dateur et signature.
2/ Dossier du personnel ( 2ième partie ) comprenant des sous – dossiers.
L’ensemble des pièces qui étaient présentes à cette date ont été visé par tampon dateur et signature.
3/ Dossier » Archives » :
L’ensemble des pièces qui étaient présentes à cette date ont été visé par tampon dateur et signature.
Nota : après prise de connaissance de ces trois dossiers dont j’avais déjà eu copies partielles au mois de décembre 2010, j’ai usé de mon droit à photocopies pour un rapport formulé après cette date par le » lieutenant-colonel petit coq », rapport qui a déclenché ma mise en C.L.D.M qualifiée à ce jour d’abusive et contestée en tant que telle.
Ce rapport est désormais à ce jour inséré dans mon dossier de plainte au défenseur des droits, au titre des charges produites à l’encontre de l’employeur.
J’ai obtenu également copie du rapport N°169 CTAC BDX/DIR pour lequel je vous adresse un compte rendu avec pièces jointes annexées, au titre de justificatifs produits quant à cette procédure exclusive.
Signé : Adjudant Philippe L
Il sera fourni par Philippe la liste de ses desiderata au Général, sous – directeur du personnel :
OBJET : Projet de mutation d’office dans l’ intérêt du service.
REFERENCES : Article 65 de la loi du 22 avril 1905
Circulaire N° 10673 DEF/DFAJ/AA/2 du 22 juillet 1985.
Circulaire N° 41200 DEF/GEND/RH/ETG du 16 octobre 1988
J’ai pris connaissance le 09 juillet 2012 de la lettre du colonel O.C m’informant du projet de mutation d’office me concernant et m’avisant que je dispose à compter de cette prise de connaissance d’un délai de cinq jours francs pour formuler ou de renoncer à formuler mes desiderrata.
En conséquence :
J’exprime les desiderata suivants :
01 – CU 12057 – SSIC 37 Tours
02 – CU 12003 – SSIC 2A Ajaccio
03 – CU 12150 – SSIC 67 Stsabourg
04 – CU 12219 – SSIC 90 Belfort
05 – CU 11976 – SSIC 11 Carcassonne
06 – CU 12000 – SSIC 19 Tulle
07 – CU 12213 – SSIC 88 Epinal
08 – CU 12093 – SSIC 49 Angers
09 – CU 12255 – Comgend Polynésie Française
10 – CU 12201 – SSIC 84 Avignon
11 – CU 12033 – SSIC 29 Quimper
12 – CU 12009 – SSIC 21 Dijon
Signé le 11 juillet 2012 à Bordeaux
Adjudant Philippe L
NDLR : Notre collectif et moi même, épouse de l’adjudant Philippe L, publions ce jour les observations qu’à formulé mon mari, au titre de cette procédure exclusive de mutation d’office et tenant à la personne de mon mari :
L’adjudant Philippe L
CTAC / Service SMI de Bordeaux
au Général T. M, sous – directeur de la gestion du personnel
4 rue Claude Bernard – CS 60003
92 136 Issy – Les – Moulineaux Cedex
OBJET : Observations liées à une procédure de mutation d’office.
REFERENCES : Lettre N° 61023 GEND/ DPMGN/SDGP/BPSOGV/2SOGS du 03/07/2012
Pièces Jointes : Dossier C.R.M complet – Poste de travail CTAC
» J’ai l’honneur de vous rendre compte Mon Général, au titre des justificatifs produits, les éléments liés à cette procédure de mutation d’office initiée par le rapport du chef de corps du CTAC de Bordeaux, lequel est cité en 2 ième pièce des références.
Il est utile de préciser que ce rapport a été rédigé par le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC », à la vue d’éléments d’un rapport précédent que ce dernier avait alors formulé en décembre 2011, pour la demande de mutation quiavait alors été enclenchée et validée à ce moment là par vos services du BPSOGV , ce à la vue des éléments probants qui déterminaient mon incapacité d’ordre technique à occuper un tel poste.
Cette demande alors enregistrée sous le serveur AGORA Gendarmerie se retrouva avortée par le fait qu’un illustre officier de Gendarmerie demanda au commissaire – colonel des motifs pouvant prétendre à me punir quant à cette situation au travail. Cela m’obligea alors à effectuer une saisine administrative, incluant des éléments les plus objectifs qui soient quant à décrire une situation au travail pour le militaire que je suis.
Le rapport rédigé par le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC » s’est également retrouvé calqué sur le transmis établi par le Major » coeur de lion », actant ses responsabilités de chef du service SMI, ce jusqu’à la fin juin 2012. Le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC » »détient encore à ce jour ce transmis » ( NDLR : mon mari aussi ) dont certains éléments ne donne pas une bonne image de la probité de son initiateur, lequel a voulu marquer le coup, sous les effets d’un énervement certain et très marqué, lié à un incident quant à la transmission malencontreuse d’un courrier électronique au titre d’une correspondance privée que j’adressais à un Procureur de la République du TGI de Bordeaux.
Ce rapport a également été demandé avec insistance par vos services aux fins de pouvoir justifier d’une mutation d’office dans l’intérêt du service pour des motifs tenant à la personne de l’adjudant Philippe L.
Est mentionné dans ce rapport – section I – exposé des faits :
» afin de faciliter l’intégration de ce gradé spécialiste – systèmes d’information et de communication – depuis 1988 et de lui permettre d’appréhender sereinement les spécificités liées à son nouveau poste, une formation au niveau local lui est proposée par ses camarades ?Cependant, l’adjudant L refuse d’y prendre part et ne cherche pas à s’impliquer dans son nouvel emploi, arguant d’une formation initiale non adaptée à ce nouveau poste »
Il convient de replacer des éléments qui sont faussement énoncés :
J’ai reçu durant un mois et par intermittences, conjointement et exclusivement par Madame I. T, employé civile à la solde Gendarmerie, une formation d’initiation au départ, qui s’est ensuite étoffée par des aspects liés à la programmation et à la manipulation de scripts Unix / Cobol. J’ai du à ce moment, annoncer que je n’étais pas en mesure de suivre ces explications, faute de pouvoir comprendre ce que l’on me demandait car n’ayant pas les préceptes de compréhension pour une partie métier d’analyste programmeur que je ne détiens malheureusement pas, de part mes formations CT1 Technique exploitation Radio Télégraphiste datant de 1988 et d’un D.T.M.I obtenu par équivalence en 2005, aux vues de l’expérience professionnelle acquise dans les services SIC des Groupements de Gendarmerie Départementale, aux titres de la maintenance informatique de proximité et de la maintenance téléphonique, actée pendant plus de 20 années.
C’est donc au bout d’un mois de présence que je rendis compte au chef du CTAC de cette problématique, après en avoir bien sûr référé à votre service BPSOGV, lequel me demanda alors d’établir une demande de mutation sous AGORA ( ! )
Il est mentionné plus loin dans le rapport ainsi débattu :
» … en effet, il s’isole de l’ensemble de l’équipe et démontre un manque de cohésion avec les personnels en place … »
Il convient de replacer des éléments qui sont faussement énoncés :
Je suis resté dans le même bureau que Madame I.T et l’adjudant D.B jusqu’à ce que le Mdl /c JB L soit affecté au CTAC de Bordeaux pour la paye Gendarmerie le 16 Février 2012. Par effets et comme il me le fut demandé alors par le Major » coeur de lion », chef de service SMI, je me suis alors installé dans l’alvéole d’ à côté qui est séparée par une simple vitre. J’actais alors à ce moment là un travail lié à la maintenance informatique de proximité et de téléphonie, ce demandé par le Major » coeur de lion » et soumis à l’approbation du chef de corps du CTAC, aux fins que je puisse toutefois exercer une activité professionnelle adaptée à mes compétences.
Je changeais encore de bureau, toujours à la demande du Major » coeur de lion » lorsque l’adjudant B.B fut affecté au CTAC de Bordeaux le 1er avril 2012. Je fus installé à ce moment là dans un bureau alors éloigné des soldeurs Gendarmerie, avec le caporal – chef U. S, chargé de la partie gestion matériels du CTAC. Ce bureau était attenant à celui du Major » coeur de lion » et servait également de local café pour les personnels.
Je précise que je secondais allègrement le Major » coeur de lion » dans ses fonctions, lui faisant ainsi une bonne partie du travail qui lui était normalement imparti, aux fins de me rendre utile.
Il est mentionné plus loin dans le rapport ainsi débattu :
» l’adjudant L a été reçu plusieurs fois en entretien. Lors des ces différents échanges, il a répété l’exposé de ses griefs envers sa hiérarchie et la Gendarmerie, en détaillant les différents recours qu’il a formé et ses actions en justice »
Lorsque je suis arrivé au CTAC le 1er novembre 2011, lors du premier entretien avec le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC », j’ai effectivement informé cet officier des problématiques que j’avais avec l’employeur Gendarmerie. Je n’ai absolument rien caché quant à ce qu’il m’était survenu dans mon ancien poste à Cahors, en termes de violences subies par l’agression de l’adjudant – chef J-M P, des escroqueries pratiquée par l’actuel commandant de Groupement de » xxxxxxx », le colonel J-P R lequel a détourné avec la complicité de son chef auto une motocyclette BMW K75, en la mettant en vente au domaine pour une somme ridicule car dépecée à l’extrême pour être remontée ensuite à neuf, en obligeant l’ouvrier civil d’état G.P, à travailler pendant plusieurs mois quant à cette opération. Mon agresseur a répété cette pratique pour son propre usage également. Le chef de service quant à lui, en l’espèce le lieutenant E, construisait sa maison de Limoges, en se servant des fournitures disponibles à l’atelier Télécom de Cahors.
Toute cette problématique a été maintes fois dénoncée, que ce soit par une saisine de l’inspection technique, par une plainte au judiciaire actée pour les mêmes raisons en regard du délit d’initié de l’officier » lieutenant – colonel petit coq » du CNFCLICG du Mans qui jugea alors bon de prévenir le commandement du Groupement de Gendarmerie du Lot qu’une plainte avait été déposé à l’encontre d »officiers et de sous – officiers de leur département ; ce qui entraîna le commandement de Cahors à attribuer des primes au mérite, des passages au grade supérieur pour les personnels concernés par cette plainte, ce aux vues d’en faire des gens irréprochables. Inutile de préciser que les enquêtes internes n’étaient pas encore diligentées à ce moment là.
Dois- je parler du massacre de carrière que l’on a ordonné à mon encontre, des discriminations subies sur le plan médical, de faits de harcèlement moral subis au travail, d’une notation actée aux titres de représailles, laquelle m’a coûté 5 000 euros de frais d’avocat pour me voir débouté en raison de ce qu’il se passe actuellement à la C.R.M, où les requêtes légitimes d’un militaire se voient occultées sciemment pour qu’au final, ce dernier ne puisse plus légitimer devant une juridiction ses propres doléances. Cela en est devenu honteux et indécent. Dois – je également parler de la ruine financière de ma famille, actée par le comportement du » lieutenant-colonel petit coq » qui a tout fait pour que l’unité de ma famille soit détruite.
Le placement en maladie qui m’a été affligé relève de la seule responsabilité de cet officier et c’est pour cette raison que j’entreprends à déposer plaintes actuellement en justice, au titre des préjudices financiers ( 35 000 euros ) et moraux subis.
J’ai débattu à plusieurs reprises non seulement avec le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC » de ce problème que j’avais avec la hiérarchie Gendarmerie mais également avec bon nombre d’intervenants sur ce site : la Major PSO du CTAC, le chargé de prévention HSIE, le Major » coeur de lion » du SMI ainsi qu’avec les autres gendarmes, tous informés à des degrés divers mais suffisamment pour qu’ils comprennent cette situation de contraintes morales que je vis maintenant depuis l’année 2009, année de ma plainte initiale.
La responsabilité morale quant au non traitement de mon affaire est celle de la classe dirigeante de notre institution et c’est bien en tant que tel que cela a été évoqué avec le chef du CTAC, lors des différents entretiens.
Il est mentionné plus loin dans le rapport ainsi débattu :
» le 29 mai 2012, il transmet à tous les agents du CTAC de Bordeaux, un courriel destiné au Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Bordeaux, auquel il joint une correspondance adressée à un député. Dans ces deux textes, il tient des propos particulièrement contestables vis – à – vis de sa hiérarchie gendarmerie qui portent atteinte à l’honneur et à l’image de cette institution »
Effectivement, c’est bien un courriel qui est parti de mon ordinateur de travail et qui s’est malencontreusement retrouvé en diffusion interne au CTAC.
L’explication en est la suivante :
Après avoir entretenu des correspondances par courriel et par voie téléphonique avec le juge d’instruction J-M G, 15 jours se sont passés avant que je ne démarche le Procureur C.L, par envoi d’un courrier électronique où était effectivement joint un courrier préalablement adressé à un député. Après avoir rédigé ce courriel, au moment où je comptais l’envoyer, ma souris d’ordinateur a » bogué ‘, lié vraisemblablement à un problème sur son câble. De fait, j’ai dû la frapper sur ma table pour la faire réagir, des fenêtres de dialogue sont alors apparues sous le logiciel Outlook qui était ouvert.
La case envoyé en Cc s’est alors positionnée sur » Toutes divisions » alors que je frappais encore la dite souris et à un moment, le message est parti tout seul, sans que je puisse y faire quelque chose. C’est bien sur un événement indépendant de mes volontés, qui au départ était un courriel parfaitement privatif, adressé à une seule personne, en l’espèce à un Magistrat dont je souhaitais l’intervention à son étude de cette problématique qui perdure à ce jour dans notre institution.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se produit en milieu militaire voir même en Gendarmerie. La preuve en est d’un OSIC qui m’est bien connu, en la personne du chef d’escadron PDDD, surnommé communément 3D, ancien adjoint du bien nommé » lieutenant – colonel petit coq », chef du CNFCLICG.
Figurez – vous, Mon Général que ce même cas de figure s’est produit malencontreusement pour cet officier. En pensant envoyer un courriel à l’un de ses amis officier et dans lequel étaient mentionnées des remarques qui pourraient être qualifiées de libertines, voire à connotation »censuré par la rédaction », ce à l’encontre d’une civile travaillant pour la Région de Gendarmerie de R, son message, peut-être dans le même cas de figure que le mien, s’est retrouvé en diffusion tous postes à la dite Région de Gendarmerie. Sa destinataire actant des responsabilités et une appartenance à des syndicats en a été visiblement plus que courroucée. Le chef d’escadron PPDD fut donc muté par effets en un autre lieu pour un petit laps de temps.
Cela n’arrive donc pas qu’aux sous officiers et visiblement personne n’est à l’abri de ce type de » Bogue » qui n’est bien évidemment à souhaiter à personne.
Il fut préciser par le juriste présent au CTAC que comme rien n’avait filtré à l’extérieur de cette unité et que cette diffusion malencontreuse n’avait eu comme destinataires que des personnels ayant l’agrégation à la confidentialité et que tout personnel travaillant pour la Défense détient, il ne pouvait m’en être fait griefs. C’est certainement aussi pour cela que l’on m’a signifié à ce jour la problématique qu’un mois après coup.
Il est mentionné plus loin dans le rapport ainsi débattu :
» Suite à cet incident, l’adjudant L est reçu par le chef de corps du CTAC. En plein désarroi, il se concentre à nouveau sur les différents recours qu’il a entamé à l’encontre de l’institution et les rejets qui lui ont été opposé. Ce sous – officier fait part de son intention de faire venir son épouse et son avocat devant la caserne Nansouty et de convoquer la presse locale »
Il est utile de préciser que je ne suis pas en plein désarroi, même si j’ai dernièrement saisi l’inspection du travail dans les Armées, aux vues d’une situation au travail qui est devenue intolérable, de part la stagnation affichée et voulue du BPSOGV et des conséquences familiales et destructrices d’une telle situation. Contrairement à ce qui est énoncé, ce ne sont pas des recours qui sont en cours de constitution et il n’a jamais été question qu’un quelconque avocat vienne délibérer devant les grilles de cette caserne.
Mon épouse, ma famille et les associations de Défense pour les Militaires sont effectivement prévues à venir à bordeaux prochainement devant les grilles de la caserne Nansouty oudes casernes concernées, avec banderoles et tracts aux fins de dénoncer ces situations odieuses, actées à l’encontre de familles de militaires qui n’ont fait de mal que de n’avoir eu que le courage à dénoncer des délits, des crimes, des malversations commis par nos propres ressortissants mais aussi de dénoncer le comportement de la haute hiérarchie, à dissimuler ces faits, au nom et à la préservation de l’image de marque de notre institution.
Je n’irais pas plus loin dans mes commentaires quant à ce rapport qui n’a de prétention que de justifier ma mutation d’office aux vues d’évènements à venir, de situations qui dérangent mais qui ne me sont pas totalement imputables, de part les responsabilités hiérarchiques établies.
Les dernières encablures ont été atteintes et ce qui a été enclenché est désormais irréversible. Il en est maintenant du ressort d’une médiation demandée en interne pour qu’une concertation soit organisée avec des intervenants du Ministère de l’intérieur, Ministère de la justice et les ayant droits quant à ces affaires, les adjudants E.D et Philippe L.
J’ai le devoir de vous produire Mon Général, en toute franchise, ce compte rendu certes un peu étoffé quant à l’habituelle coutume au demeurant mais qui reflète l’expression réelle d’un mal être engendré par ce que je viens de subir pour ces trois dernières années.
Je m’en remet à votre étude et vous prie d’agréer Mon Général, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.
Signé : Adjudant Philippe L
NDLR : que peut penser notre collectif quant à un tel rapport qui ne tient même pas la route, de part les mensonges grossiers qui ont été formulés et écrits sous contraintes et pressions, et à un haut dignitaire Militaire qui a eu l’honnêteté intellectuelle de l’avouer ainsi à Philippe. Mon mari qui est quelqu’un d’extrêmement gentil ne lui en veut même pas car il sait bien qu’il a été manipulé. Il n’en reste pas moins que des éclaircissements lui sont demandés,non pas à cette espèce de hiérarchie malsaine et sournoisemais à l’ Autorité Militaire qui serait être à même de clarifier la situation.
C’est pour cette raison que nous collectif, enjoignons vivement le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC » de contacter le service ci dessous énoncé, pour qu’il puisse donner sa version des faits et surtout d’établir sa vérité pour qu’elle soit en phase avec ses propres convictions :
Contrôle Général des Armées
Groupe du contrôle du personnel, de la réglementation et du budget
14 rue saint Dominique
75 700 Paris SP 07
NDLR : Par principe et non pas par convictions ( ! ), nous donnons à nouveau les appréciations littérales que le commissaire – colonel » Grand Chef CTAC » a formulé lors de l’établissement de la notation de Philippe au premier degré le 21 Mars 2012 :
Points forts : expression écrite, compétences techniques, souci du perfectionnement.
Points à améliorer : aisance relationnelle, condition physique
1 – 1 / Appréciation littérale relative à ces qualités :
Arrivé depuis peu dans l’organisme, l’adjudant L a montré une réelle volonté de servir et d’apporter son soutien aux différents services de l’établissement.
Soucieux du détail, il participe aux missions dans le domaine du soutien SIC.
Son calme et son professionnalisme sont appréciés de tous à l’occasion de ses différentes interventions dans les divisions de production.
Ayant dès le départ demandé un rapprochement familial, il s’est efforcé malgré tout de s’adapter à son nouvel environnement de travail.
1 – 2 / Engagement dans l’emploi et exercice des responsabilités :
Engagé à suppléer son chef dans le soutien informatique il a le souci permanent du compte rendu et s’est investi au service des usagers.
Passionné d’informatique , il assure un renfort technique apprécié au sein des divisions de production du CTAC de Bordeaux. Ainsi, son arrivée et son intégration au sein de l’unité se passent-elles dans de bonnes conditions, grâce à un comportement coopératif au sein de la section des moyens informatiques du CTAC.
NDLR : sans commentaires ( ! )
Le 27 juillet 2012, mon mari Philippe est convoqué dans le bureau du commissaire – colonel Adjoint du CTAC. Cet officier signifie à Philippe, qu’il vient de recevoir son ordre de mutation, conformément au projet de mutation orchestré par le RH Gendarmerie BPSOGV.
Cet ordre de mutation est daté du 26 juillet 2012 et donne ainsi à Philippe l’affectation suivante :
Affectation Nouvelle : Région de Gendarmerie d’ île de France ( R.P )
Etat – major
Bureau des systèmes d’information et de communication RGIF Paris
Date de prise d’effet : 01 / 09 / 2012
NDLR : pour la troisième fois consécutive et en trois ans de temps, l’on ordonne à Philippe d’avoir à quitter sa famille ( notre famille ne pourra suivre aux vues des problèmes de santé de notre fille ), d’avoir à revivre les mêmes situations et de se retrouver à nouveau à vivre seul comme un reclus, sans qu’il puisse également se restaurer normalement car il ne peut manger dans un Mess, aux vues de ses problèmes de santé et de n’avoir qu’une attitude à adopter : rentrer la tête, se contenter de son sort et surtout de ne plus » emmerder sa hiérarchie » ( ! )
Philippe signera le récépissé en date du 27 juillet 2012 et par lequel il reconnaît avoir reçu notification du présent ordre de mutation et qu’il serait affecté à la RGIF à compter du 01/09/2012.
Philippe est informé par ce document qu’un recours est possible auprès de la commission instituée par l’article 1er du décret N° 2001 – 407 du 7 mai 2001 dans un délai de deux mois à compter de sa date de notification.
Philippe ne fera pas de recours administratif.
Vous en connaissez maintenant les raisons.
Le collectif, moi – même son épouse et ma fille âgée de 17 ans, n’avons qu’une seule expression à vous adresser, vous, hiérarchie malsaine et sournoise :
» Vous êtes abjecte ».
Vous avez la prétention de dire que cela est une digne gestion humaine de personnels ?
Vous battez ainsi tous les records et coiffez sur le poteau les services RH de France Télécom.
Le 27 juillet 2012 vécu par la famille :
Après que Philippe ait eut le courage à décrocher son téléphone pour nous annoncer cette nouvelle à 08 H 30 du matin, nous avons été tellement abasourdies que ma fille a failli s’en trouver mal, tellement elle pleurait sachant que son père allait se retrouver dans une situation pire que celle qu’il venait de vivre à Bordeaux pendant presque une année.
J’informerais à ce moment là notre collectif de défense et de lutte contre le harcèlement en Gendarmerie mais aussi mes proches :
Je craignais le pire pour mon mari.
Ma fille me disait :
Va t-on revoir papa ? car nous savions que Philippe avait déjà vu une médecin et une psychologue sur Bordeaux, tellement cela n’allait plus et que cela lui était devenu insupportable.
NDLR : vous pourrez également retrouver et juger par vous même le ressenti de notre fille alors âgée de 14 ans et demi, quant à la situation professionnelle affligée à son père. Cela date de l’époque où Philippe fut mis en CLDM d’office par l’employeur. Elle tenait ainsi un carnet intime que moi – même et mon mari avons découvert par hasard et qui nous avait beaucoup inquiété, en cette époque.
( voir le lien suivant )
Je craignais alors d’avoir à revivre certaines situations qui se sont déjà produites dans ma famille, à deux reprises, laissant des épouses et des enfants seuls.
Qu’allions nous devenir me disait ma fille. Je ne pourrais jamais faire et finir mes études.
J’ai quand même réussi à la calmer et à me ressaisir et par des conseils qui m’ont été alors donné, j’ai moi – même téléphoné au Ministère de l’intérieur où j’ai été aiguillée vers un service dans lequel plusieurs personnes très gentilles m’ont parlé. Ils ont alors compris qu’il y avait une situation grave qui se produisait.
Ils ont pris alors l’initiative d’appeler en interne de chez eux , le service RH de la DDGN pour que je puisse ensuite être mise en relation avec ces derniers.
Dans un premier temps, dès que j’ai parlé à une femme de ce service RH, ces paroles ont été violentes à mon encontre, me reprochant ainsi que ce n’était pas moi qui portait l’uniforme et qu’elle ne traiterait rien du tout avec moi. Je me suis permis de lui dire que ce n’était pas moi qui avait pris l’initiative de les appeler directement mais que j’étais passée par le canal du Ministère de l’intérieur.
L’entretien fut tellement bref qu’elle raccrocha, ne me laissant même pas le temps de m’expliquer sur la situation.
Aussitôt, je rappelais le Ministère de l’intérieur. Je retombais sur les mêmes personnes qui furent surprises de me voir ainsi rembarrée de la sorte par les personnels de la Gendarmerie. Aussitôt, ils appelèrent en interne la personne qui m’avait raccroché au nez et lui ont parlé au préalable. J’ai eu à nouveau cette personne qui alors a changé son attitude avec moi. Elle me demandait ce que je voulais. Je lui ai dit que je souhaitais avoir le bureau du général T M, à la gestion du personnel.
Ce fut donc le secrétaire du général qui m’écouta, il me dit alors que j’avais beaucoup de courage à téléphoner ainsi. Il me transféra par la suite avec une femme du service RH BPSOGV. Cette dernière était au courant de la mutation pour mon mari Philippe.
Je lui disais alors que c’était du matraquage que l’on affligeait à Philippe, que cela faisait maintenant trois années consécutives que l’on s’acharnait sur lui et qu’on nous brisait notre vie de famille, qui n’en était plus une.
Je leur disais alors qu’ils préféreraient peut – être » voir nos maris morts » comme beaucoup actuellement en Gendarmerie.
Je lui disais également qu’au lieu de muter mon mari de cette façon, la Direction de la Gendarmerie ferait mieux de muter les renégats et en particulier celui qui avait agressé mon mari et qui par ses faits, à contribuer à ruiner notre vie.
Je l’informais que j’étais une personne très déterminée et que j’avais déjà contacté des journalistes, que cela allait exploser, que se soit pour l’affaire de Cahors qui concernait mon mari mais aussi pour l’affaire de Chateaulin , laquelle concernait le parrain de coeur de notre fille.
Je luis disais également que notre ancien gouvernement n’avait jamais rien fait quant à ces affaires et que ce dernier avait dissimulé les choses comme l’a fait également la haute hiérarchie Gendarmerie.
Je luis disais que j’étais très contente ainsi que pour bon nombre de personnes de notre collectif, que le gouvernement ait changé et qu’il était maintenant grand temps de faire le ménage en Gendarmerie. Je lui disais quej’avais grande confiance dans notre nouveau Ministre de l’intérieur, que lui au moins il n’y allait pas par quatre chemins pour régler les problèmes.
Cette femme à un moment donné et après avoir évoqué l’aspect » école de Gendarmerie de Chateaulin » me dit alors :
Je luis répondis alors que l’affaire de Chateaulin, l’affaire de Cahors et les autres affaires en cours ( à côté d’ amiens – grosses pensées pour Gilles, Sylvie et leur fils Yannis ) étaient un ensemble, à charges contre cette hiérarchie qui matraque ses ressortissants et que cela ne pouvait plus durer maintenant pour les familles.
La conversation s’en arrêtera là.
Philippe apprendra qu’en se retrouvant ainsi projeté à la RGIF de Maisons – Alfort, il se serait alors à nouveau retrouvé sous les ordres et sous l’égide du Général » Kermit », lequel venait de quitter dans l’instance Bordeaux pour prendre la vacance de poste laissée par le Général D.F.
» bis répétita »
NDLR : le monde gendarmique est-il si petit ?
Philippe a plié ses affaires et a quitté Bordeaux à la fin du mois de juillet 2012.
Philippe est en arrêt maladie depuis la fin Août 2012 pour les motifs mentionnés suivants :
Dépression réactionnelle suite à conflit professionnel, avec dégradations des relations de services et lié au harcèlement professionnel.
Philippe a baissé les bras car il est usé de ces situations. Mais moi son épouse et ma fille, nous ne baisserons pas les bras car nous sommes bien entourées maintenant.
Philippe nous a démontré qu’il était un gendarme honnête, déterminé et franc dans ses actes et lorsqu’il avait quelque chose à dire, il ne se gênait pas, quel qu’en soit la personne qu’il avait en face de lui, que se soit un deuxième classe ou un Général en titre : le motif avec lui sera toujours le même du moment que la légitimité et le droit à l’équité se feront alors sentir, sa réaction se fera donc de fait, entendre.
En définitive, je tiens donc à remercier le collectif, tous ces retraités disponibles, ces épouses de gendarmes dont certains ne sont plus malheureusement de ce monde, tout ceux qui sont venus à la maison et qui ont ainsi contribuer à analyser les écrits de mon mari Philippe et sans lesquels, nous n’aurions pu retracer ce qui est inqualifiable et innommable à vivre.
Cette première série d’articles a été laborieuse à constituer mais notre collectif va continuer pour les autres affaires qui vont être évoquées prochainement.
Nous garderons la même énergie pour crier notre colère et s’il le faut, venir devant ce » Grand Palais » implanté à Issy – les – Moulineaux et encore crier à visages découverts, devant les médias, ce qui n’est plus acceptable.
S’il s’ avère nécessaire de le faire, nous n’hésiterons pas àpublier les noms des militaires concernés par ces actes, en remplaçant leurs initiales qui ont déjà été apposées dans ces colonnes. Nous n’hésiterons pas à venir manifester devant leurs Groupements de Gendarmerie ou leurs brigades, concernés par ses affaires et ainsi nous ferons bonne presse à ces renégats.
Nous nous ferons donc entendre.
Le collectif SAHEG – 23 octobre 2012
http://matraquage-gend.com/sixieme-partie-ctac-de-bordeaux-suite-et-fin-clm/