EN CE QUI ME CONCERNE POUR MIEUX CONNAITRE CETTE BAVURE
Après presque 24 h de GAV, la mère de la plaignante , téléphone à l IGS pour leur signaler que tout était faux , que sa fille avait menti, je n'en sais pas plus.
Aussitôt je suis libéré , sans excuse prêt à reprendre mon travail, sauf qu'au moment où je me suis dirigé pour y aller je n'ai pu, incapable, peur des critiques, j'ai donc consulté le Médecin Chef qui m'a de suite , semblant très bien comprendre la situation m'a donné un mois de repos.
NOUVELLES INFOS COMPLEMENTAIRES EN JANVIER 2011
Groupe Facebook pour vous inscrire : Clickez sur la page n'importe où pour y accéder
Les faits! Au cours d'une soirée entre amis je rencontre une fille que je raccompagne chez sa mère nous avions environ une vingtaine d'années, j'étais policier depuis quelques temps ayant passé le concours à 19a après mon service militaire aux pompiers de paris.
Je revois cette fille quelques fois sans plus puis un jour elle m'invite à venir chez elle voir sa mère , j'accepte, je fais de même je l'invite chez moi enfin chez ma mère aussi puis au bout de quelques semaines elle me dit vouloir quitter sa mère , je ne savais rien sur elle tout comme elle sur moi, je n 'avais jamais fait usage de mes prérogatives professionnelles à des fins personnelles, elle semblait correct, la mère se disait travailler dans un milieu médical et la fille au chômage rien d'anormal à ça.
J'accepte de l'héberger chez moi, sachant que dans tous les cas il lui fallait avant tout un travail, pour ma part je faisais les nuits .
Au pire elle travaillait le jour et moi la nuit c'était plus de la colocation , je demandais pas un sous , je lui trouve un travail par hasard dans un supermarché comme vendeuse donc tout va bien j'offrais la nourriture et le logement car en plus elle m'annonce avoir un fils de quelques années et qui lui manquait , ayant de la place dans mon appartement et toujours quelqu'un de présent j'accepte encore, ma mère aussi et tout se passe bien quelques jours mais le fils créée des problèmes.
D'un commun accord nous décidons de mettre fin à cette cohabitation ainsi qu'à notre relation amicale car elle décide d'arrêter de travailler chose que je n'ai pas accepté de principe, je voulais bien aider mais pas que l'on en profite, de plus il n'y avait aucun sentiment.
Nous revoilà ma mère et moi comme avant, elle avec sont travail moi le mien, tout va bien et quelques mois après alors que j'étais chez moi le téléphone sonne, c'est la dite fille en question avec une façon de parler un peu étrange à ce que je connaissais, je mets cela sur le fait qu'elle voulait me demander un service et n'osait pas, mais non la raison est toute autre je l'ai su après ainsi qu'au fil de la conversation sentant une vengeance car peut être elle ne trouvait pas de logement et m'en voulais je l'écoute quand même, elle me propose tout autre chose, "viens près de ta banque , je sais que tu voulais changer de voiture , je peux t'aider, pour plusieurs raisons je refuse cette visite et lui ajoute j'ai pas besoin de voiture j'en ai acheté une autre, elle insiste à me faire venir avec un autre ton, je sens même qu'il y a du monde autour d 'elle, mais je suis catégorique et je lui dit pour avoir la paix je suis en arrêt maladie pour grippe et je ne peux sortir ce qui met fin à la discussion et quelques heures passent, je continue mes affaires à la maison, je prépare le repas du soir.
Puis la sonnerie d'entrée se met à sonner sans arrêt, je ne panique je me dit ma mère a oublié ses clefs ou elle est trop chargée pour avoir fait des courses et souhaite de l'aide, je me précipite donc à la porte et je n'ai même pas le temps d'ouvrir la porte en bois que je suis plaqué contre le mur, ils planquaient aussi ma mère à la sortie du travail et ils l'ont suivi et plusieurs de l igs sont montés par l'escalier et d'autres dans l’ascenseur par plusieurs hommes dont un tout petit qui exhibe sa carte de réquisition en hurlant igs, et ajoute vous savez pourquoi on est là, je réponds que non puis revient dans ma tête cet appel téléphonique de la fille qui voulait me faire venir, mais loin de penser ce qu'elle avait pu leur dire .
Comme j'ai dit c'est pas un roman que j'écris mais des faits réels vécus pas de suspense, on m'annonce de suite vous êtes en gav pour proxénétisme puis la perquisition débute sans commission rogatoire , ma mère se trouve mal de voir tout ça le petit commissaire lui dit c'est pas grave on l'enverra à l'hôpital Cusco j'étais là, mon chien était aussi présent mais gentil comme un agneau sauf à un moment quand ils me bousculent un peu trop fort en m'emmenant dans les pièces pour la perquisition , ils me disent faites le taire ou je lui mets une balle dans la tête à mon chien.
Ils restent un bon moment à fouiller en vain et pour cause, ils trouvent dans un tiroir mes menottes persos que j'avais acheté et me les mettent, du reste ils me les ont jamais rendu .... Ils poussent même la plaisanterie à me mettre les menottes devant et vont perquisitionner ma voiture et la cave et au même moment un officier et voisin leur demande la raison pour laquelle ils me font ça , comme chacun sait même un divisionnaire n'a pas trop de pouvoirs devant les boeufs , il leur dit juste de me mettre les pinces dans le dos et un imper par dessus, ils acceptent suite à sa demande, puis ils téléphonent de chez moi et j'étais présent en disant qu'ils avaient rien trouvé je suppose qu on leur a quand même dit de me conduire bd du palais au siège à l'époque.
On part avec deux voitures en gros il y avait huit flics bien serré dans la simca 1100 rose ou violette de l'epoque sans gyro ni deux tons on a mis au moins une heure je peux dire ça fait très mal avec les pinces de plus les miennes ....
On arrive dans la cour du service, je suis conduit comme un gros truand dans le bureau du patron de l igs qui me fait me mettre à poil puis en cage avec toute la nuit deux collègues en permanence qui pour eux le motif de la gav était proxénète, je peux dire de savoir ça c'est horrible les plantons ont été gentils mais quand même moralement ça atteint, moi qui n'avait jamais volé un bonbon comme beaucoup.
Le lendemain après avoir passé la nuit sur un banc et sans nourriture et n'ayant pas mangé depuis la veille midi un inspecteur m'entend dans un bureau pendant des heures , devant mes réponses sans hésitation je n'ai pas été trop malmené par celui ci, un jeune qui avait pas du choisir l igs je pense .......
J'apprends aussi qu'ils ont convoqué ma mère qui n'était pas en état physiquement mais qui est venue bien sur pour moi son fils .
En fait en fin de journée un autre inspecteur vient signaler que la mère de la fille est au téléphone et souhaite parler , j'entends les réponses vue la configuration des lieux et je comprends que la fille s'est rétractée et avoue avoir menti que c'était les policiers qui l'avait poussé car elle avait été prise à faire le tapin et en fouillant on a trouvé mon nom sur son carnet d'adresse, en ajoutant c'est un flic de là je sais la suite mais pas qui a débuté l'affaire, pour les boeufs c'était du pain béni "faire tomber un flic comme proxo"
Suite à cet appel on fait venir ma mère qui était dans un autre bureau et sans s'excuser pour tout l igs me dit , la fille vient de retirer sa plainte pour nous vous êtes libre sans excuse .
Pour tout ceux qui ont eu la gentillesse , je sais c'est long mais on se rend pas compte quand on écrit, ma mémoire 30ans après est encore bien claire, et si cela n'est pas une bavure faudra m'en donner la définition car ils m'ont pas tué avec un calibre mais ça fait 30 ans que je suis mort ......
Quelques jours après , je suis convoqué à mon service et je signe un document qui est soit disant un non lieu , que je pouvais reprendre mon service aussitôt, sauf que j'étais allé voir le médecin chef qui m'a mis en arrêt de mois en mois et à chaque fois que je voyais un flic ou une voiture banalisée ou plusieurs personnes derrière moi j'avais peur.
Pour la suite si ça intéresse je pourrai vous dire qu on m'a laissé seul dans mon coin sans visite des collègues ni du syndicat et puis un jour sans passer devant un conseil j'ai été mis à la retraite , moi je voulais juste du temps qu on me soigne , j'ai même demandé au médecin de reprendre à ménager il a refusé.
Je ne vous cacherai pas que mon divisionnaire que l'on nomme commandant à ce jour, était au dessus du Principal que l'on nomme Capitaine. Ce jour là le commandant étant chef de circonscription en l'absence momentanée du Patron, tout pouvoir lui étaient alloués légalement, pour me faire plaisir, ainsi que pour d'autres raisons qui lui appartiennent, il me dit , : 3 Venez avec moi j'ai personne sous la main de disponible, ce que bien-sur personne pouvait m'interdit même le fameux principal, qui me le fera payer après, jeune lui aussi car je commençais à vieillir et ses prérogatives judiciaires n'étaient pas plus élevées que les miennes à cette époque . Je prends place dans la voiture PJ une vieille renault 4L avec à son bord le divisionnaire avec l'indicatif TJ j comme judiciaire Officier de Police Judiciaire, puis nous partons en ronde sur le département, il avait envie de se dégourdir les jambes et n'aimant pas conduire, je me retrouve comme chauffeur, tout allait très bien, il me dit d'aller où je veux afin d'éventuellement trouver un malfrat au service ou mieux. Le secteur prédilection , comme je l'ai déjà indiqué sont souvent les postes, car parfois cachés pour être agréable au public de grands ensembles, on se dirige par là et apercevons à notre vue une voiture qui s'enfuie très rapidement, difficile de la rattraper vue notre petite voiture, tout juste bonne de poursuivre une mobylette dans une descente ou au mieux prendre un virage et de se retrouver sur le toit, nous n'avions ni gyrophare, ni 2 tons, une simple plaque lumineuse Police visible à 2mètres, la seule solution, j'avais pris peut -être par chance ou par hasard le numéro d'immatriculation de la voiture, correspondant au département ainsi que le modèle et apparemment un homme à bord, aussitôt la logique était là le véhicule poursuivi n'était plus à notre vue même lointaine, mais pendant tout ce temps TJ en transmission direct avec la sic salle de commandement avait donné toutes les informations et quelques minutes après une voiture annonçait , véhicule intercepté, TJ demande le transfert de l'auteur à la PJ départementale où nous rendons afin de voir et pourquoi cet individu , manifestement en règles, sans arme avait pris la fuite en nous voyant.
Arrivés au siège de la Brigade territoriale aujourd'hui appelé SDPJ, l'audition était commencée puisque nous sommes dans un service rompu quotidiennement au plus grand banditisme dépendant directement de la DCPJ direction centrale de la police judiciaire, sise 36 Quai des Orfèvres à Paris, ainsi qu'à Nanterre depuis quelques années du fait du grand nombre d'effectifs .
Manifestement nous faisons choux blanc, le conducteur, un brave homme d'une quarantaine d'années nous informe seulement qu'à sa décharge , il a cru que nous voulions l'agresser et c'est pourquoi qu'il a pris la fuite, ce qui est confirmé par les fonctionnaires de police qui l'ont interpellé site au message général, vérifications d'usages, domicile, travail et fichier , l'homme inconnu de nos services n'a jamais été mis en garde à vue numéro2, seulement en vérifications et nous lui avons présenté nos excuses contrairement à l'IGS qui elle beaucoup plus agressive ne s'excuse jamais et aurait mis la personne en GAV sans motif comme à leur habitude. Nous saluons nos collègues de la BT et reprenons notre ronde sur le secteur mais nous excepté quelques petites vérifications nous ne trouverons rien de mieux, mais j'en fus ravi de ce moment passé, à l'inverse avec un homme de 50ans un vrai policier , comme on dit il en voulait encore et pas le dernier à interpeller un individu suspect, à l'inverse des collègues de ma brigade quine pensaient qu'à leur appéro ou de tourner à droite pour éviter d'entamer une procédure. Pour ma part le service terminé, mais comme nous demeurons dans le même immeuble, on rentre à la maison pour lui prendre son déjeuner et pour moi ma journée était terminée, mais il me dit étant de garde sur le département qu'il voulait bien me prendre encore avec lui, je rentre chez moi, en attendant avec impatience le soir et la nuit où là de toute évidence notre mission sera différente mais toujours en police judiciaire et seul sur le département, puis un changement de voiture un peu plus puissante.
Seul à mon domicile j'en profitais pour me reposer un peu pour affronter la longue nuit, mais que du bonheur à venir, enfin je le souhaitais.
Comme adjoint du patron, et comme grand flic venant de la grande PJ, tombé, je ne sais pourquoi dans ce mouroir à policiers responsable de la SU du commissariat, je vous ai admiré comme homme aussi puisque nous vivions dans le même immeuble.
Comme adjoint du Commissaire, chaque matin vous veniez saluer les brigades, chose que le Patron n'a jamais fait, les seuls fonctionnaires de la SP qui ont pu comme moi échanger quelques mots avec lui ce sont les chauffeurs et encore je ne peux parler que pour moi, il montait bien à la droite du conducteur, il n'était pas encore Ministre, mais pour lui faire desserrer les dents, c'était tout autre chose, c'est vrai de face il embêtait personne. Il était aussi bien vu par son personnel que par la Direction, lui aussi attendait impatiemment sa mutation, à l'exception d'accompagner l'huissier puisque rappelons le, un commissaire touche aussi son enveloppe, il ne sortait jamais, juste parfois un oeil furtif de sa fenêtre faisant mine de l'ouvrir. Quant aux décisions internes pour la PJ tout reposait sur son adjoint et pour la sécurité publique tout sur le jeune officier, qui lui n'en pouvait plus et prenait son rôle très au sérieux du haut de son 1.90m et de ses 100 kg de plus d'origine allemande, ayant vécu quelques temps dans le sud de la france, cela lui donnait un air sympathique, mais faux. Ayant tous les pouvoirs sauf si un de nos chefs syndicalistes intervenait les choses se passaient beaucoup mieux. Il ne se privait pas de frapper à la porte du patron, qui lui comme à son habitude, répondait de faire pour le mieux, du style, je vous paie pour diriger .
Le commissaire, venait de l'éducation nationale ne connaissait pas du tout le travail de police, en sécurité publique, ce qui regroupe toutes les fonctions d'urgence, en ce qui concerne la police judiciaire, je ne m'avancerai pas n'ayant jamais travaillé avec lui.
Pour être bien avec lui, il ne fallait surtout pas aimer la PJ puisque lui n'en n'avait pas les prérogatives, jouer au tennis avec lui sous entendu être son voisin, et ne pas être juif.
Il était facile de mes oreilles d'entendre certains propos jugés actuellement d'antisémites, et de faire passer son protéger au lieu de moi en PJ, lorsqu'un de nos pauvres collègues est décédé jeune victime d'une crise cardiaque, ce jeune collègue ne manifestait jamais son envie d'aller en PJ contrairement à moi qui de plus étudiait le concours d'officier de police judiciaire, mais il était facile, mon ami le divisionnaire ne pouvait me prendre sauf si le patron l'avait accepté, mais c'est si facile de démonter une personne, de plus ce collègue sortait de la même promotion que moi .
Pour une mutation interne , changement de service, il faut en premier lieu faire sa demande, qui est approuvé ou non par le patron, qui s'informe au près du supérieur hiérarchique de l'intéressé, heureusement tout ça a changé, à ce jour dans le même cadre le divisionnaire comme commandant aurait été mon supérieur hiérarchique, seul le commissaire pouvait refuser, et en cas de mutations externes c'est le service demandeur qui donne son approbation, au vu du dossier d'un entretien et de tests ou de qualifications spécifiques. Avant si vous étiez mal vu, pour une raison ou une autre vous pouviez finir sans aucune promotion.
En résumé à l'inverse d'aujourd'hui, dès la sortie de l'école, si vous êtes bien classé vous avez déjà le choix du service, tout est fait pour vous être agréable, de mon temps c'était la tête du client, déjà ne pas boire presque tous les jours correspondait à une façon de pas vouloir se mélanger aux autres collègues. Etudier était aussi la façon de démontrer que nous n'aimions pas notre travail actuel, loin de penser que cela s'appelle tout simplement évoluer, mais comme 70% étaient là comme ancien boucher, électricien, mineurs, etc pour eux ce travail était le rêve, puis moins on en fait moins on veut en faire, les jeunes comme moi qui n'avions rien connu du travail voulions continuer des études internes, les autres c'était plutôt travailler au noir dans leur ancien travail les jours de repos. Il n'avaient pas choisi de devenir des policiers, mais de faire un travail tranquille avec beaucoup de temps libre et sans se fatiguer, comme disait notre regretté Coluche et surtout de faire attention que le travail nous rattrape pas, en bullant à un carrefour.
En revanche si vous faîtes semblant que vous êtes très bien, que vous buvez un petit verre de temps en temps, que vous riez aux plaisanteries graveleuses de certains collègues ou à leur flatulence, souvent odorantes et bruyantes dans des lieux clos, vous êtes très bien vus, vous êtes noyés dans la masse, moralité l'hypocrisie paie et paiera toujours, pour preuve je fais état d'un jeune collègue d'une promotion postérieure à la mienne plus jeune que moi, acceptait tout, puis un jour à fait sa demande à la BAC brigade anticriminalité départementale, il a de suite été accepté car à lui on ne reprochait rien, c'était pourtant un collègue et un très bon copain. Il me l'avait dit, ça ne me plaît pas d'aller boire avec eux, leur plaisanteries lourdes, mais je faisais semblant d'en rire et de ne jamais dire que je me sentais pas à ma place, sachant qu 'un jour je demanderai une mutation et étant même superficiellement apprécié de tous je pouvais que l'obtenir, mais même plus jeune que moi, il avait appris cela durant toute sa jeunesse par toute sa famille, c'est pour lui une façon d'anticiper leur hypocrisie, s'adapter à chacun.
Merci à vous Monsieur le Divisionnaire pour votre gentillesse, dommage que vous étiez malade ce que j'appris peu de temps après et près de la retraite, et que cet officier d'origine allemande se croyait encore vivre il y a des années passées, sûrement que sa place aurait été bien mieux appréciée dans un service comme l'IGS.
J'espère que vous lirez ce blog, ou l'un de vos enfants que j'ai connu aussi, juste un peu plus jeune que moi le lira, je vous fais que des compliments bien mérités.
Grâce à vous à vos compétences, si j'avais travaillé avec vous sans cet Officier et ce Patron inopérant je serait bien commandant.
Je vais commencer par le début pas comme un roman, mais comme un rapport que je devrais relater au patron, je vais tenter de ne rien oublier, c'est loin mais pour moi c'est encore hier......... Les faits! Au cours d'une soirée entre amis je rencontre une fille que je raccompagne chez sa mère nous avions environ une vingtaine d'années, j'étais policier depuis quelques temps ayant passé le concours à 19a après mon service militaire aux pompiers de paris. Je revois cette fille quelques fois sans plus puis un jour elle m'invite à venir chez elle voir sa mère , j'accepte, je fais de même je l'invite chez moi enfin chez ma mère aussi puis au bout de quelques semaines elle me dit vouloir quitter sa mère , je ne savais rien sur elle tout comme elle sur moi, je n 'avais jamais fait usage de mes prérogatives professionnelles à des fins personnelles, elle semblait correct, la mère se disait travailler dans un milieu médical et la fille au chômage rien d'anormal à ça. J'accepte de l'héberger chez moi, sachant que dans tous les cas il lui fallait avant tout un travail, pour ma part je faisais les nuits . Au pire elle travaillait le jour et moi la nuit c'était plus de la colocation , je demandais pas un sous , je lui trouve un travail par hasard dans un supermarché comme vendeuse donc tout va bien j'offrais la nourriture et le logement car en plus elle m'annonce avoir un fils de quelques années et qui lui manquait , ayant de la place dans mon appartement et toujours quelqu'un de présent j'accepte encore, ma mère aussi et tout se passe bien quelques jours mais le fils créée des problèmes. D'un commun accord nous décidons de mettre fin à cette cohabitation ainsi qu'à notre relation amicale car elle décide d'arrêter de travailler chose que je n'ai pas accepté de principe, je voulais bien aider mais pas que l'on en profite, de plus il n'y avait aucun sentiment de ma part avec certitude. Nous revoilà ma mère et moi comme avant, elle avec sont travail moi le mien, tout va bien et quelques mois après alors que j'étais chez moi le téléphone sonne, c'est la dite fille en question avec une façon de parler un peu étrange à ce que je connaissais, je mets cela sur le fait qu'elle voulait me demander un service et n'osait pas, mais non la raison est toute autre je l'ai su après ainsi qu'au fil de la conversation sentant une vengeance car peut être elle ne trouvait pas de logement et m'en voulais et je l'écoute quand même, elle me propose tout autre chose, "viens près de ta banque , je sais que tu voulais changer de voiture , je peux t'aider, pour plusieurs raisons je refuse cette visite et lui ajoute j'ai pas besoin de voiture j'en ai acheté une autre, elle insiste à me faire venir avec un autre ton, je sens même qu'il y a du monde autour d elle, mais je suis catégorique et je lui dit pour avoir la paix je suis en arrêt maladie pour grippe et je ne peux sortir ce qui met fin à la discussion et quelques heures passent, je continue mes affaires à la maison, je prépare le repas du soir. , puis la sonnerie d'entrée se met à sonner sans arrêt, je ne panique je me dit ma mère a oublié ses clefs ou elle est trop chargée pour avoir fait des courses et souhaite de l'aide, je me précipite donc à la porte et je n'ai même pas le temps d'ouvrir la porte en bois que je suis plaqué contre le mur,ils planquaient aussi ma mère à la sortie du travail et ils l'ont suivi et plusieurs de l igs sont montés par l'escalier et d'autres dans l’ascenseur par plusieurs hommes dont un tout petit qui exhibe sa carte de réquisition en hurlant igs, et ajoute vous savez pourquoi on est là, je réponds que non puis revient dans ma tête cet appel téléphonique de la fille qui voulait me faire venir, mais loin de penser ce qu'elle avait pu leur dire . Comme j'ai dit c'est pas un roman que j'écris mais des faits réels vécus pas de suspense, on m'annonce de suite vous êtes en gav pour proxénétisme puis la perquisition débute , ma mère se trouve mal de voir tout ça le petit commissaire lui dit c'est pas grave on l'enverra à cusco selon ses dires j'étais là, mon chien était aussi présent mais gentil comme un agneau sauf à un moment quand ils me bousculent un peu trop fort en m'emmenant ds les pièces pour la perquisition , ils me disent faites le taire ou je lui mets une balle dans la tête à mon chien. Ils restent un bon moment à fouiller en vain et pour cause, ils trouvent dans un tiroir mes menottes persos que j'avais acheté et me les mettent du reste ils me les ont jamais rendu .... Ils poussent même la plaisanterie à me mettre les menottes devant et vont perquisitionner ma voiture et la cave et au même moment un officier et voisin leur demande la raison pour laquelle ils me font ça , comme chacun sait même un divisionnaire n'a pas trop de pouvoirs devant les boeufs , il leur dit juste de me mettre les pinces ds le dos et un imper par dessus ils acceptent suite à sa demande, puis ils téléphonent de chez moi et j'étais présent en disant qu'ils avaient rien trouvé je suppose qu on leur a quand même dit de me conduire bd du palais au siège à l'époque. On part avec deux voitures en gros il y avait huit flics bien serré dans la simca 1100 rose ou violette de l'epoque sans gyro ni deux tons on a mis au moins une heure je peux dire ça fait très mal avec les pinces de plus les miennes .... On arrive dans la cour du service, je suis conduit comme un gros truand dans le bureau du patron de l igs qui me fait me mettre à poil puis en cage avec toute la nuit deux collègues en permanence qui pour eux le motif de la gav était proxénète, je peux dire de savoir ça c'est horrible les plantons ont été gentils mais quand même moralement ça atteint moi qui n'avait jamais volé un bonbon comme bcp. Le lendemain après avoir passé la nuit sur un banc et sans nourriture et n'ayant pas mangé depuis la veille midi un inspecteur m'entend dans un bureau pendant des heures , devant mes réponses sans hésitation je n'ai pas été trop malmené par celui ci un jeune qui avait pas du choisir l igs je pense ....... J'apprends aussi qu'ils ont convoqué ma mère qui n'était pas en état physiquement mais qui est venue bien sur pour moi son fils . En fait en fin de journée un autre inspecteur vient signaler que la mère de la fille est au téléphone et souhaite parler , j'entends les réponses vue la configuration des lieux et je comprends que la fille s'est rétractée et avoue avoir menti que c'était les policiers qui l'avait poussé car elle avait été prise à faire le tapin et en fouillant à trouver mon nom sur son carnet d'adresse, en ajoutant c'est un flic de là je sais la suite mais pas qui a débuté l'affaire mais pour les boeufs c'était du pain béni "faire tomber un flic comme proxo" Suite à cet appel on fait venir ma mère qui était dans un autre bureau et sans s'excuser pour tout l igs me dit , la fille vient de retirer sa plainte pour nous vous être libre sans excuse . Pour tout ceux qui ont eu la gentillesse , je sais c'est long mais on se rend pas compte quand on écrit mais ma mémoire 30ans après est encore bien claire, et si cela n'est pas une bavure faudra m'en donner la définition car ils m'ont pas tué avec un calibre mais ça fait 30 ans que je suis mort ...... Quelques jours après , je suis convoqué à mon service et je signe un non lieu , sauf que j'étais allé voir le médecin chef qui m'a mis en arrêt de mois en mois et à chaque fois que je voyais un flic ou une voiture banalisée ou plusieurs personnes derrière moi j'avais peur Pour la suite si ça intéresse je pourrai vous dire qu on m'a laissé seul dans mon coin sans visite des collègues ni du syndicat et puis un jour sans passer devant un conseil j'ai été mis à la retraite , moi je voulais juste du temps qu on me soigne , j'ai même demandé au médecin de reprendre à ménager il a refusé