LA MOTTE-SERVOLEX (SAVOIE)/GRENOBLE (ISERE SUD) Un policier grenoblois recherché après le meurtre d’une Savoyarde

Publié le : 14 avril 2012 à 16 h 17 min

C’est dans cette maison que le corps sans vie d’Isabelle Cervellin a été découvert jeudi après-midi. Le DL/Eric VEAUVY

Un policier grenoblois de 46 ans était toujours activement recherché, hier soir, par les gendarmes de la section de recherches de Chambéry qui enquêtent sur la mort d’une Savoyarde de 44 ans.

Jeudi après-midi, le corps sans vie d’Isabelle Cervellin a en effet été découvert dans sa maison située dans le quartier de La Leya, à La Motte-Servolex (Savoie).

La quadragénaire, mère de plusieurs enfants, a été tuée par balles, touchée à plusieurs reprises au niveau du cœur par des projectiles dont le calibre n’a pas encore été déterminé. D’après les conclusions de l’autopsie qui a été pratiquée hier sur le corps de la victime, la mort remonterait à la soirée de mercredi.

“Une forte suspicion”, selon le parquet de Chambéry

Dès la découverte du corps, les enquêteurs ont cherché à entrer en contact avec le compagnon de la victime. Mais cet homme de 46 ans, fonctionnaire de police, restait toujours introuvable hier soir. Il aurait pris la fuite au volant de la voiture de la victime. Hier soir, le parquet de Chambéry faisait part de “la forte suspicion qu’il soit l’auteur des faits”.

En congé actuellement, ce brigadier-chef est en poste à l’hôtel de police de Grenoble où la direction départementale de la sécurité publique observe le mutisme le plus complet.

Selon nos informations, des vérifications et des recherches auraient également été faites en Isère. D’après les témoignages de voisins, le couple avait emménagé à La Motte-Servolex il y a quelques mois.

Mais il y a environ deux semaines, la Savoyarde et l’Isérois se seraient disputés et Isabelle Cervellin aurait demandé à son compagnon de quitter leur domicile commun. Le 3 avril, il était venu, toujours d’après les témoignages de voisins, chercher ses dernières affaires à La Motte-Servolex.

par Fabrice MARGAILLAN le 14/04/2012 à 06:01