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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 10:13

 - Publié le 18/03/2012 à 17:50

 
Montauban sous le choc essayait de comprendre. Crime de droit commun ou acte politique visant "le 17", unité qui a été déployée en Indochine, Algérie, au Liban et dernièrement en Afghanistan ?

Montauban sous le choc essayait de comprendre. Crime de droit commun ou acte politique visant "le 17", unité qui a été déployée en Indochine, Algérie, au Liban et dernièrement en Afghanistan ?

Le tueur de parachutistes de Toulouse et Montauban était toujours en fuite dimanche, malgré la forte mobilisation des enquêteurs affairés à identifier et neutraliser l'auteur d'un triple meurtre sans précédent, qui a frappé l'armée française sur son sol.

Une semaine après le premier meurtre d'un sous-officier le 11 mars à Toulouse, le SRPJ exploite tout indice ou témoignage susceptible de les mettre sur la piste du meurtrier, comme le récit d'une femme disant avoir été bousculée par le tueur, "un homme de taille moyenne assez corpulent", alors qu'il venait de cribler de balles trois militaires du 17e RGP de Montauban.

"Le tueur m'a bousculée, il s'est retourné et dans le mouvement, la visière de son casque s'est relevée de quelques centimètres, j'ai alors aperçu un tatouage ou une cicatrice au niveau de sa joue gauche. J'ai aussi entrevu ses yeux à travers la visière. Il avait un regard froid d'une lucidité effrayante. Un regard que l'on n'oublie pas", a-t-elle confié à La Dépêche du Midi et à RTL.

Des sources proche de l'enquête ont confirmé que cette femme a été entendue samedi mais ont appelé à la prudence quant à la teneur de ses déclarations.

Par ailleurs, un jeune militaire de Castres (Tarn) a été placé en garde à vue samedi soir pendant quelques heures, mais il a rapidement été relâché, selon une source proche de l'enquête.

Le procureur de Toulouse Michel Valet a confirmé cette garde à vue, "à considérer comme un acte d'enquête, sans autre portée ou conséquence", a-t-il précisé.

L'enquête piétine-t-elle? "Non pas du tout, il y beaucoup de recherches à faire, des éléments à vérifier, cela prend du temps. Je suis optimiste mais il faut être patient", a dit à l'AFP une source proche de l'enquête.

Le militaire guadeloupéen de 28 ans, grièvement blessé à Montauban, touché à la moelle épinière, était toujours plongé dans le coma à l'hôpital Rangueil de Toulouse, où sa famille lui a rendu visite samedi.

Hommage mercredi

La cérémonie d'hommage aux trois soldats tués devrait avoir lieu mercredi après-midi à Montauban, en présence du Premier ministre, voire du président de la République, selon une source proche du 17e RGP.

Dimanche, des bouquets de fleurs et des bougies continuaient d'être déposés devant le distributeur automatique, dans un petit centre commercial qui fait face à la caserne du 17e RGP. Autour de l'appareil, plusieurs exemplaires d'une photo du caporal Abel Chennouf et de sa compagne enceinte de 7 mois ont été placardés.

Les obsèques d'Abel Chennouf seront célébrées mercredi à 10h30 à la cathédrale de Montauban.

Dans son homélie dimanche matin, Jean-Michel Poirier, le curé de la cathédrale de Montauban a évoqué "l'absurdité du geste" du tueur et regretté "cette violence qui se déchaîne jusque chez nous". Il a également prié pour le militaire blessé et pour un autre soldat du 17e RGP tué jeudi, de confession musulmane.

Le lien a été fait entre les meurtres de Toulouse et Montauban, puisque c'est la même arme qui a été utilisée, mais en revanche les enquêteurs n'ont pas établi de lien entre la victime de Toulouse et les trois soldats du 17e RGP, qui apparemment ne se connaissaient pas.

Il y a une semaine, le dimanche 11 mars vers 16h00, le maréchal des logis chef, Imad Ibn Ziaten, 30 ans, d'origine marocaine, était abattu d'une balle dans la tête par un homme qui avait pris la fuite avec un scooter de grosse cylindrée.

Quatre jours après le meurtre du sous-officier du 1er RTP de Francazal (Haute-Garonne), trois autres parachutiste étaient visés jeudi à 14h00 par un homme opérant de la même manière, suscitant la stupeur et l'incompréhension quant au mobile des crimes.

Le tueur est déterminé, ne rate pas sa cible, ose tuer en plein jour dans des quartiers fréquentés et laisse peu d'indices derrière lui. Si ce n'est pas un professionnel, il prend de nombreuses précautions, notamment d'effacer toute empreinte ou trace ADN du chargeur de son pistolet automatique, "nettoyé", comme l'a relevé le ministre de l'Intérieur Claude Guéant.

Un appel à témoin a été lancé et les militaires sont appelés à se faire discrets, car les policiers redoutent que le tueur ne récidive.

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  • Ce jour arrivant à  la soixantaine, j'avais un idéal de vie, débutant comme secouriste, puis Pompier de Paris, Policier à 20ans, poursuivant mes études pour ma carrière, puis....
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