Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:33

Florence Méréo et Sébastien Ramnoux | Publié le 15.04.2012, 07h08

RIS-ORANGIS (ESSONNE), HIER SOIR. Il est 21 h 43 lorsque Yoni P., le suspect, sort de l’immeuble dans lequel habitent ses parents. Il est recouvert d’un drap et entouré de deux policiers.
RIS-ORANGIS (ESSONNE), HIER SOIR. Il est 21 h 43 lorsque Yoni P., le suspect, sort de l’immeuble dans lequel habitent ses parents. Il est recouvert d’un drap et entouré de deux policiers. | (LP/ARNAUD JOURNOIS.)
Au 83, boulevard Henri-Barbusse, à Draveil, où Yoni P. réside, c’est l’incrédulité. « Yoni, le tueur à la moto? C’est impossible! assurent en chœur Antoine et Gabriel, des garçons du quartier qui connaissaient bien le suspect. Il n’a pas son permis de conduire, il roule dans une voiturette orange! » Dans ce secteur plutôt tranquille de la grande banlieue sud de Paris, tout le monde connaît de vue Yoni, habitué à déambuler dans les rues du voisinage, un jeune homme de 33 ans au crâne rasé et au physique plutôt élancé, fin.

« Un gars au comportement bizarre, toujours à taxer des clopes, ou à se racler la gorge avec des grands bruits, raconte un autre jeune du quartier. On jouait un peu au foot avec lui mais on a arrêté, il était trop renfermé. » Dans le petit immeuble de trois étages où Yoni occupe un deux-pièces, certains voisins décrivent un homme au « comportement agressif ». « Il y a un an, il a menacé un habitant de l’immeuble avec une arme, assure un voisin. Plusieurs fois, je me suis accroché avec lui, il était ingérable! »

Un choc dans le quartier

Les habitants se souviennent des visites régulières de sa mère, qui semblait s’occuper de lui. « Mais ici, personne ne le connaissait vraiment, on ne pouvait pas parler avec lui, poursuit un autre habitant. Apparemment, il n’avait pas de travail. On a fait des pétitions pour le faire partir, je crois qu’il a été placé ici par les services sociaux. »

Depuis plusieurs mois, certains avaient noté un changement de comportement chez le jeune homme. « Soit il perdait ses clés, soit il venait avec des gars toujours différents, que l’on n’avait jamais vus auparavant. » En revanche, personne n’a jamais aperçu Yoni avec une moto. Choqués, les habitants du petit immeuble n’en reviennent pas d’avoir peut-être côtoyé le « tueur de l’Essonne ». « Ce soir, j’amène ma fille chez ma mère, glisse Mamadou, le gardien de l’immeuble. C’est trop choquant ce qui se passe. »

A quelques kilomètres de là, à Ris- Orangis, la rue du Temple est l’objet de toutes les attentions. Car, dans cette longue artère où se côtoient petits pavillons et logements sociaux, Yoni P. venait « tous les jours », certifie un riverain. Notamment au 38, où, derrière la grille rouillée, il allait et venait au volant de ses voitures sans permis. « Il en avait deux, une orange et une de couleur claire, il venait avec l’une et repartait avec l’autre, on n’a jamais vraiment compris pourquoi. Nous, on pensait à un petit trafic », raconte, encore abasourdi, un couple qui vit à proximité du 38. D’autant plus que Mireille* connaissait Marcel, le retraité de 81 ans exécuté quelques mètres plus loin en mars dernier. « Cette semaine, on a vu passer les hélicoptères, on avait le pressentiment que peut-être le tueur allait être arrêté. Si c’est bien ce suspect, ça me fait froid dans le dos. Dire que mes petits-enfants jouaient juste devant lui. Ils faisaient du vélo pendant que lui bricolait ses voitures », note-t-elle.

De l’autre côté de la rue, à hauteur du 113, Adam est « soulagé ». Le jeune homme revenait de faire des courses, à 14h30, et a assisté à l’interpellation. « Les policiers étaient en train de le faire entrer dans la voiture, ils m’ont fait changer de trottoir. » Un habitant du quartier se dit « pas étonné ». « Il était vraiment bizarre, en été il portait un bonnet sur la tête. Il avait toujours un mauvais regard, pas le genre de gars avec qui on a envie de sympathiser », ajoute un jeune homme.

* Le prénom a été changé.

Le Parisien

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Néo IGS Police -Ma vie détruite par la POLICE des Polices ( IGS )ou tristesse perpétuelle
  • : Ma vie, de ma naissance à ce jour, qui n'avait pas si mal débutée, puis arrêtée totalement moralement suite à une bavure de la Police des Polices, Pas de vie, ni femme ni enfant.
  • Contact

Profil

  • Neo_igs_police
  • Ce jour arrivant à  la soixantaine, j'avais un idéal de vie, débutant comme secouriste, puis Pompier de Paris, Policier à 20ans, poursuivant mes études pour ma carrière, puis....
  • Ce jour arrivant à la soixantaine, j'avais un idéal de vie, débutant comme secouriste, puis Pompier de Paris, Policier à 20ans, poursuivant mes études pour ma carrière, puis....

SOMMAIRE ARTICLES

English
español

 



ACCUEIL
ARTICLES
PAGES
BIOGRAPHIE
Ma vie détruite par la Police des Polices
Photos de La
Police Nationale
Les Engins de
La Brigade des
Sapeurs Pompiers de Paris
VIDEOS
FORUM POLICE
La carte mondiale des visiteurs


      603464 10151023880149556 1213656542 n

 

 

 m-copie-1.gif      

 

 

ALLEZ VERS LE HAUT

Double click sur la page


Rechercher

Compteur

Cela fait minutes et secondes que vous êtes sur ce Blog


counter

Compteur Global

Site Faire Un Blog

Archives

Texte Libre