Gendarme fauché à Nice : un suspect parmi les six personnes en garde à vue

31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 22:25

Publié le 19.10.2012, 09h28 | Mise à jour : 17h18

ILLUSTRATION. Cinq personnes supplémentaires ont été placées en garde à vue jeudi en fin d'après-midi dans le cadre de l'enquête sur le gendarme tué mercredi dans l'arrière-pays niçois, a indiqué vendredi le procureur de Nice, Eric Bedos. | AFP

Six hommes d'une vingtaine d'années étaient toujours en garde à vue vendredi après-midi dans le cadre de l'enquête sur le gendarme tué mercredi dans l'arrière-pays niçois, a indiqué vendredi le procureur de Nice (Alpes-Mar, Eric Bedos. Un sixième homme, présenté comme le principal suspect par une source proche de l'enquête, avait été interpellé jeudi, quatre heures avant les cinq autres interpellations, à son domicile de La Grave-de-Peille, précisément sur la commune où le militaire a été fauché.

La garde à vue de ce premier suspect, interpellé jeudi, a été prolongée de vingt-quatre heures, jusqu'à samedi en début d'après-midi. Le jeune homme, connu de la police pour des faits de délinquance. Une éventuelle prolongation de la garde à vue de cinq autres personnes, qui avait démarré jeudi vers 18h30, sera décidée vendredi soir.

Le principal suspect risque la perpétuité

Mercredi, six gendarmes en «planque» attendaient le retour du voleur d'une Austin Mini, dérobée dans la commune de L'Escarène (à 20 km de Nice) et repérée dans le village de La Grave-de-Peille. Les militaires avaient bloqué trois axes routiers. C'est sur l'un de ces contrôles routiers qu'un homme à bord du véhicule volé s'est retrouvé face au major Daniel Briere et son coéquipier l'adjudant Moreau. Il était 14h30.

Le conducteur, qui roulait à vive allure, a percuté «volontairement» le gendarme qui le sommait de s'arrêter, selon le procureur. Le choc a été particulièrement violent. Le major Briere, 52 ans et père de deux enfants, a été projeté en l'air à environ 12 mètres de là. Il est mort de ses blessures peu après son admission dans un hôpital de Nice.

Quant au conducteur, il a poursuivi sa route en direction de Nice avant d'abandonner le véhicule non loin, en tentant de l'incendier. «On reproche à cet individu d'avoir volontairement provoqué la mort de ce militaire de la gendarmerie dans l'exercice de ses fonctions, ce qui lui fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité», a souligné le procureur Eric Bedos.

LeParisien.fr