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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:58

 

 - Publié le 16/04/2012 à 13:00

Dans cette enquête hors normes mobilisant des centaines de policiers, le SRPJ de Versailles, travaillant sur commission rogatoire de deux juges d'instruction d'Evry, tente d'identifier le ou les auteurs de quatre homicides, sans lien apparent mais commis avec le même pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm, dans un rayon de dix kilomètres dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et avril 2012.Dans cette enquête hors normes mobilisant des centaines de policiers, le SRPJ de Versailles, travaillant sur commission rogatoire de deux juges d'instruction d'Evry, tente d'identifier le ou les auteurs de quatre homicides, sans lien apparent mais commis avec le même pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm, dans un rayon de dix kilomètres dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et avril 2012.

L'un des deux hommes qui était en garde à vue depuis samedi à Versailles dans l'affaire de meurtres en série dans l'Essonne a été remis en liberté dimanche soir, le principal suspect dans cette enquête étant toujours en garde à vue, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

La garde à vue de l'homme interpellé samedi après-midi à Paris a été levée dimanche en début de soirée, tandis que celle de l'homme arrêté dans l'Essonne et qualifié par le ministère de l'Intérieur de "suspect très sérieux" était toujours en cours, a-t-on précisé.

L'homme relâché aurait été victime d'une usurpation d'identité, selon Le Parisien.

La garde à vue du principal suspect, un trentenaire, qui a débuté samedi après-midi, ne peut excéder 48 heures pour ce type d'infractions et s'achèvera soit par un défèrement devant la justice, soit par une remise en liberté.

Dans cette enquête hors normes mobilisant des centaines de policiers, le SRPJ de Versailles, travaillant sur commission rogatoire de deux juges d'instruction d'Evry, tente d'identifier le ou les auteurs de quatre homicides, sans lien apparent mais commis avec le même pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm, dans un rayon de dix kilomètres dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et avril 2012.

Outre les interpellations de samedi, la police a mené tout le week-end des perquisitions à Draveil et à Ris-Orangis (Essonne), au cours desquelles une moto Suzuki a notamment été retrouvée, mais pas l'arme utilisée pour les quatre crimes.

Le principal suspect avait été interpellé "grâce au signalement de la moto" Suzuki qui aurait servi lors de certains homicides. Cet homme a été interpellé entre le domicile de sa mère à Ris-Orangis et le petit immeuble qu'il habite dans la commune mitoyenne de Draveil.

Un autre suspect est mis en examen depuis décembre pour le premier homicide commis en novembre 2011.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:55
 
Publié le : 15 avril 2012 à 19 h 58 min

Des policiers menaient dimanche soir de nouvelles perquisitions dans l'Essonne au domicile et chez les parents du principal suspect dans l'enquête sur les quatre meurtres commis dans ce département en l'espace de cinq mois, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Comme celles conduites samedi, ces nouvelles perquisitions se déroulent à Draveil, au domicile de l'homme en garde à vue depuis samedi, et chez ses parents dans la commune mitoyenne de Ris-Orangis, ainsi que dans un box où a été retrouvée samedi une moto, a-t-on indiqué.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:38

F.L. ET ST.S. | Publié le 15.04.2012, 07h11

 
ÉVRY (ESSONNE), MERCREDI. Me Nadine Meydiot, l’avocate de l’homme incarcéré pour le meurtre de Nathalie Davids, veut s’entretenir avec le juge. | (LP/F. LOISY.)
«Lundi à la première heure, je suis au palais de justice et je demande à voir le juge d’instruction. » Me Nadine Meydiot, avocate de Michel C. — l’homme mis en cause et placé en détention provisoire dans le cadre de l’assassinat de Nathalie Davids —, suit de très près les rebondissements de l’enquête sur la série de meurtresdans l’Essonne.

En garde à vue, son client, ex-compagnon de la première victime abattue à coups de pistolet automatique 7,65 mm, avait reconnu les faits. Mais depuis, Michel C. nie en bloc s’être un jour servi d’une arme à feu. « Il me répète : Je n’ai jamais tué personne, je ne sais pas monter sur une moto », indiquait l’avocate, mercredi dernier après une nouvelle audition de son client devant le juge d’instruction à Evry (Essonne). Lors de ses entrevues avec le magistrat, Michel C. a depuis toujours déclaré avoir avoué le meurtre sous la pression des enquêteurs.

Des zones d’ombre dans la procédure

« Maintenant, j’attends d’en savoir davantage sur les deux personnes interpellées, pour voir ce que je ferai devant le juge », confie Me Meydiot, évasive. Mais si aucun lien ne peut être établi entre son client et les deux suspects arrêtés hier, l’avocate de Michel C. devrait demander sa remise en liberté. Jusque-là, cet homme décrit par ses proches comme vantard et mythomane était considéré par les enquêteurs comme le meurtrier de Nathalie Davids. Et l’hypothèse qu’il soit le commanditaire des autres crimes? « C’est un sentiment personnel, mais, à mes yeux, mon client n’a pas les capacités intellectuelles pour échafauder et orchestrer les trois derniers meurtres, c’est quelqu’un de simple, un peu bourru », estimait déjà en milieu de semaine Me Meydiot.

De plus, l’avocate de Michel C. pourrait profiter de certaines zones d’ombre dans la procédure pour obtenir la libération de son client. En garde à vue, les enquêteurs n’auraient pas demandé au meurtrier présumé de Nathalie s’il y avait une raison pour que l’on retrouve de la poudre sur ses vêtements. Ces traces provenant, pour les enquêteurs, de l’arme ayant servi à abattre Nathalie Davids pourraient avoir une autre origine. Car ces résidus de baryum constituent l’une des principales preuves à charge contre Michel C. Or cette molécule est aussi présente dans la peinture ou la soudure. Et le suspect travaille notamment dans le bâtiment. « Je ne ferai aucun commentaire sur le fond du dossier, je réserve mes observations pour le juge d’instruction », répond Me Nadine Meydiot, coupant court à toute autre question sur l’affaire.

Le Parisien

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:37

 

Tous les quatre ont été abattus par la même arme dans l’Essonne. Quatre victimes qui n’avaient apparemment aucun lien entre elles, à l’exception des deux premières, qui vivaient dans le même immeuble. Portraits.

FLORENCE MÉRÉO ET SÉBASTIEN MORELLI | Publié le 15.04.2012, 07h10

RIS-ORANGIS (ESSONNE), LE 19 MARS. Marcel Brunetto, 81 ans, a été abattu deux jours auparavant dans le hall de son immeuble.
RIS-ORANGIS (ESSONNE), LE 19 MARS. Marcel Brunetto, 81 ans, a été abattu deux jours auparavant dans le hall de son immeuble. | (LP/FLORIAN LOISY.)
Son trois-pièces, Nathalie Davids l’avait acheté il y a quelques années dans cette résidence toute neuve de Juvisy-sur-Orge. Au4, rue Pasteur, cette célibataire blonde de 35 ans, décrite comme discrète par ses voisins, s’était vite impliquée dans la vie de l’immeuble en étant élue au conseil syndical. Dans ce cadre, elle croisait Jean-Yves Bonnerue, son voisin, élu depuis fin 2010, abattu comme elle dans le parking de la résidence.

L’après-midi du 27 novembre 2011, Nathalie a reçu sept balles. Née à Aix-en-Provence, elle travaillait dans un laboratoire de l’hôpital la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Elle avait entretenu une brève liaison avec Michel Courtois, son meurtrier présumé, qui a d’abord reconnu l’avoir assassinée, puis s’est rétracté.

Jean-Yves Bonnerue, 52 ans, était cadre à l’Apave, société basée à Lisses (Essonne). « Il intervenait chez les clients, souvent en déplacement », explique un collègue. Marié et père d’une fille de 22 ans partie étudier au Canada, il travaillait au service contrôle machine. « Jean-Yves effectuait les contrôles obligatoires sur les machines industrielles, une façon de prévenir les accidents du travail, témoigne un salarié d’Apave. Il parlait très peu, mais était très consciencieux. » Le 22 février 2012, Jean-Yves revenait de faire des courses avec son épouse quand il a été tué d’une balle dans la tête sur le parking de Juvisy.

Le 17 mars dernier, Marcel Brunetto, 81 ans, était froidement abattu de dos, d’une balle dans la tête, dans le hall de son immeuble, au 48, rue Pierre-Brossolette à Ris-Orangis.

Né en Algérie, ce retraité discret a d’abord travaillé à la Banque industrielle d’Afrique du Nord où il a rencontré sa femme, employée de bureau à l’Institut Pasteur d’Alger. Rentré en France en 1962, Marcel est recruté par la banque d’affaires Worms, où il fera toute sa carrière. « Il était à l’économat et s’occupait des achats de fournitures, précise son fils. Une fois à la retraite, il sortait peu. Son travail, c’était sa vie, et il était très famille. » Les Brunetto vivaient depuis longtemps à Ris-Orangis, menant une vie sans histoires.

« Marcel n’avait que peu d’amis mais aucun ennemi, il était assez renfermé », affirment ses proches. Il souffrait d’une maladie du cerveau et d’une surdité partielle, se déplaçait difficilement avec une canne. Son médecin lui avait conseillé des promenades. Ce qu’il s’apprêtait à faire ce samedi 17 mars.

Nadjia Lahcene, 48 ans, aimait s’évader le week-end. Des pique-niques sur les plages normandes aux falaises d’Etretat, qu’elle longeait avec sa sœur aînée. C’était avant ce jeudi 5 avril, où, à 15h30, alors qu’elle rentrait de son travail d’hôtesse à Orly pour retrouver son fils unique, un homme lui a tiré dans le dos, dans le hall du 1, rue des Ravins, à Grigny. « Parler d’elle, c’est difficile car c’était une femme qui menait une vie tout à fait normale », témoignait il y a quelques jours une de ses jeunes sœurs. Une collègue évoque, elle, une femme gaie : « Quand il y avait de petites fêtes au boulot, souvent, elle dansait. »

Née en Algérie, Nadjia est arrivée en France en 1982. Deuxième d’une fratrie de neuf, dont six filles, elle s’installe avec sa famille à la Grande-Borne. Elle se marie et donne naissance à Amine. Peu après, son jeune mari meurt d’un cancer généralisé. Nadjia, qui a brièvement refait sa vie avec un autre homme, élèvera seule son fils, actuellement lycéen.

Le Parisien

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:33

Florence Méréo et Sébastien Ramnoux | Publié le 15.04.2012, 07h08

RIS-ORANGIS (ESSONNE), HIER SOIR. Il est 21 h 43 lorsque Yoni P., le suspect, sort de l’immeuble dans lequel habitent ses parents. Il est recouvert d’un drap et entouré de deux policiers.
RIS-ORANGIS (ESSONNE), HIER SOIR. Il est 21 h 43 lorsque Yoni P., le suspect, sort de l’immeuble dans lequel habitent ses parents. Il est recouvert d’un drap et entouré de deux policiers. | (LP/ARNAUD JOURNOIS.)
Au 83, boulevard Henri-Barbusse, à Draveil, où Yoni P. réside, c’est l’incrédulité. « Yoni, le tueur à la moto? C’est impossible! assurent en chœur Antoine et Gabriel, des garçons du quartier qui connaissaient bien le suspect. Il n’a pas son permis de conduire, il roule dans une voiturette orange! » Dans ce secteur plutôt tranquille de la grande banlieue sud de Paris, tout le monde connaît de vue Yoni, habitué à déambuler dans les rues du voisinage, un jeune homme de 33 ans au crâne rasé et au physique plutôt élancé, fin.

« Un gars au comportement bizarre, toujours à taxer des clopes, ou à se racler la gorge avec des grands bruits, raconte un autre jeune du quartier. On jouait un peu au foot avec lui mais on a arrêté, il était trop renfermé. » Dans le petit immeuble de trois étages où Yoni occupe un deux-pièces, certains voisins décrivent un homme au « comportement agressif ». « Il y a un an, il a menacé un habitant de l’immeuble avec une arme, assure un voisin. Plusieurs fois, je me suis accroché avec lui, il était ingérable! »

Un choc dans le quartier

Les habitants se souviennent des visites régulières de sa mère, qui semblait s’occuper de lui. « Mais ici, personne ne le connaissait vraiment, on ne pouvait pas parler avec lui, poursuit un autre habitant. Apparemment, il n’avait pas de travail. On a fait des pétitions pour le faire partir, je crois qu’il a été placé ici par les services sociaux. »

Depuis plusieurs mois, certains avaient noté un changement de comportement chez le jeune homme. « Soit il perdait ses clés, soit il venait avec des gars toujours différents, que l’on n’avait jamais vus auparavant. » En revanche, personne n’a jamais aperçu Yoni avec une moto. Choqués, les habitants du petit immeuble n’en reviennent pas d’avoir peut-être côtoyé le « tueur de l’Essonne ». « Ce soir, j’amène ma fille chez ma mère, glisse Mamadou, le gardien de l’immeuble. C’est trop choquant ce qui se passe. »

A quelques kilomètres de là, à Ris- Orangis, la rue du Temple est l’objet de toutes les attentions. Car, dans cette longue artère où se côtoient petits pavillons et logements sociaux, Yoni P. venait « tous les jours », certifie un riverain. Notamment au 38, où, derrière la grille rouillée, il allait et venait au volant de ses voitures sans permis. « Il en avait deux, une orange et une de couleur claire, il venait avec l’une et repartait avec l’autre, on n’a jamais vraiment compris pourquoi. Nous, on pensait à un petit trafic », raconte, encore abasourdi, un couple qui vit à proximité du 38. D’autant plus que Mireille* connaissait Marcel, le retraité de 81 ans exécuté quelques mètres plus loin en mars dernier. « Cette semaine, on a vu passer les hélicoptères, on avait le pressentiment que peut-être le tueur allait être arrêté. Si c’est bien ce suspect, ça me fait froid dans le dos. Dire que mes petits-enfants jouaient juste devant lui. Ils faisaient du vélo pendant que lui bricolait ses voitures », note-t-elle.

De l’autre côté de la rue, à hauteur du 113, Adam est « soulagé ». Le jeune homme revenait de faire des courses, à 14h30, et a assisté à l’interpellation. « Les policiers étaient en train de le faire entrer dans la voiture, ils m’ont fait changer de trottoir. » Un habitant du quartier se dit « pas étonné ». « Il était vraiment bizarre, en été il portait un bonnet sur la tête. Il avait toujours un mauvais regard, pas le genre de gars avec qui on a envie de sympathiser », ajoute un jeune homme.

* Le prénom a été changé.

Le Parisien

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:17

 

 

L’enquête sur les quatre meurtres, commis en cinq mois avec la même arme, s’est accélérée hier. La police a interpellé à Ris-Orangis (Essonne) un homme de 33 ans, qualifié de suspect « très sérieux ».

Stéphane Sellami, Florian Loisy, Damien Delseny | Publié le 15.04.2012, 07h08

RIS-ORANGIS (ESSONNE), HIER. Les policiers arrivent au domicile des parents de Yoni. Suspecté dans l’affaire des quatre meurtres commis dans le département, le jeune homme a été interpellé en début d’après-midi.
RIS-ORANGIS (ESSONNE), HIER. Les policiers arrivent au domicile des parents de Yoni. Suspecté dans l’affaire des quatre meurtres commis dans le département, le jeune homme a été interpellé en début d’après-midi. | (LP/ARNAUD JOURNOIS.)

Neuf jours après le meurtre de Nadjia Lahcene — une mère de famille de 48 ans abattue dans le hall de son immeuble à Grigny (Essonne) —, les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (Yvelines) ont interpellé, hier après-midi, un suspect, qualifié de « très sérieux ».Yoni P.

, 33 ans, est également soupçonné de deux autres crimes, commis le 22 février et le 17 mars derniers, dans le même département. Une série d’homicides perpétrés avec le même pistolet automatique de calibre 7,65 mm. Une arme qui avait déjà servi pour un premier meurtre, le 27 novembre 2011, à Juvisy-sur-Orge (Essonne), pour lequel un homme a été écroué quelques jours après les faits, et qui depuis clame son innocence.

Arrêté à la sortie du domicile de ses parents à Ris-Orangis, Yoni P. a été identifié grâce à une moto, aperçue sur les lieux de plusieurs scènes de crime. « Le nom du propriétaire d’une moto, correspondant à celle vue notamment à Grigny, est revenu, en fin de semaine, aux oreilles des enquêteurs, confie une source proche de l’affaire. En vérifiant l’adresse donnée pour l’immatriculation de ce deux-roues, l’identité d’un autre homme est apparue. Celle de Yoni P. »

Un second suspect a été arrêté, hier matin, à Paris. Mais, selon les premières investigations, cet homme aurait été victime de cette usurpation d’identité de la part de Yoni P., afin d’immatriculer sa moto. Le deux-roues en question aurait été retrouvé par les enquêteurs.

Par ailleurs, les policiers de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la PJ de Versailles, qui ont procédé à l’interpellation de Yoni P., étaient sur sa piste depuis vendredi. Ce suspect, qui se déplaçait en voiturette sans permis, a été vu à proximité de plusieurs box qu’il louait, notamment à Draveil, où il habite, ainsi qu’à quelques mètres du domicile de ses parents, à Ris-Orangis; et encore dans une commune limitrophe de Grigny. « L’enquête a établi que Yoni P. avait aussi loué, par le passé, un box dans l’immeuble où ont été tuées les deux premières victimes à Juvisy-sur-Orge, poursuit la même source. En outre, l’appartement de ses parents, chez lesquels il logeait encore parfois, se situe à un kilomètre des lieux du meurtre de Marcel Brunetto, la troisième personne assassinée. »

Né au mois de décembre 1978 dans le Val-d’Oise, Yoni P. est décrit comme un homme « solitaire », quelque peu « renfermé sur lui-même », nourrissant une passion pour les armes. Selon plusieurs sources, le tueur en série de l’Essonne a fait preuve d’« un certain sang-froid » au moment d’abattre ses victimes. Un élément pouvant accréditer la piste d’un amateur d’armes à feu. Après l’identification de Yoni P., plusieurs armuriers et responsables de stands de tir de la région ont donc été interrogés. Le gérant d’un club de tir sportif s’est aussitôt souvenu de lui. « Il a indiqué qu’il lui avait demandé de quitter son stand alors qu’il s’était montré agressif avec d’autres clients des lieux, confie une source judiciaire. Le profil de cet homme va évidemment être étudié dans le détail. » Par ailleurs, Yoni P. a été aperçu récemment dans son quartier déambulant avec un casque de moto et des lunettes de plongée.

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:15

 

Deux hommes ont été interpelés et placés en garde à vue dans l'affaire des quatre meurtres commis avec la même arme dans l'Essonne. L'un des deux est présenté comme «un suspect très sérieux».

St.S., F.L. et Th.R. avec AFP | Publié le 14.04.2012, 15h17 | Mise à jour : 22h54

  
Ris-Orangis (Essonne), samedi. Le premier suspect arrêté samedi, dissimulé sous un drap à l'arrière d'une voiture de police. | LP/ARNAUD JOURNOIS
Un premier dans l'Essonne, un second à Paris, l'enquête sur la série d'homicides dans l'Essonnesemble s'être accélérée d'un coup ce samedi. Deux hommes ont été interpelés et placés en garde à vue et des perquisitions ont été menées.
 
 

Un homme a été arrêté à 15 heures à Paris, «à des fins de vérifications», a indiqué le ministère de l'Intérieur. Un peu plus tôt, un premier individu avait été interpellé dans l'Essonne vers 14 h 30,  par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (Yvelines).

Ce dernier, qualifié de suspect «très sérieux», est âgé de 33 ans. Il a été arrêté à la sortie du domicile de ses parents, à Ris-Orangis (Essonne), où il avait passé la nuit. Il était placé sous surveillance de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) de la PJ de Versailles. Il a été aussitôt conduit dans les locaux de la brigade criminelle. La moto, ayant été aperçue sur les lieux de plusieurs meurtres, aurait également été retrouvée par les enquêteurs de la PJ de Versailles.

Une centaine d'enquêteurs étaient mobilisés pour rechercher le ou les auteurs de quatre homicides commis avec une seule et même arme dans un périmètre de dix kilomètres dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et le 5 avril dernier. La dernière victime, Nadjia Boudjemia-Lahcene, mère de famille de 48 ans, avait été tuée par balle dans le hall de son immeuble de la cité de la Grande-Borne à Grigny par un tireur qui avait pris la fuite à moto.

Suzuki modèle GSX- R de couleur bleue et blanche avec le R du modèle rouge, passage de roue arrière blanc et garde-boue blanc, coque arrière et capot de selle blancs, deux feux incrustés dans le passage de roue, pot et bulle de couleur noire: les enquêteurs avaient établi un descriptif très précis du modèle qui pourrait avoir été utilisé et avaient lancé un appel à témoins. Le ministère de l'Intérieur a précisé que l'interpellation de samedi dans l'Essonne avait été rendue possible «grâce au signalement de la moto».

LeParisien.fr 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:04

publié le 14/04/2012 à 16:03, mis à jour à 20:00

Deux hommes en garde à vue dans l'affaire des quatre meurtres de l'Essonne

afp.com/Jacques Demarthon

DRAVEIL (Essonne) - Deux hommes, dont l'un considéré comme "un suspect très sérieux", sont en garde à vue depuis samedi après-midi dans le cadre de l'enquête sur quatre meurtres perpétrés avec la même arme en l'espace de cinq mois dans l'Essonne.

"Un suspect très sérieux a été interpellé à la mi-journée" dans l'Essonne, a annoncé à l'AFP le ministère de l'Intérieur, avant de rendre publique l'arrestation d'un "deuxième suspect à Paris, à des fins de vérifications".

Ces deux hommes ont été placés en garde à vue et leurs domiciles ont été perquisitionnés.

D'après des sources proches de l'enquête, la première arrestation s'est déroulée à Draveil, commune où a aussi été retrouvée la moto qui pourrait avoir servi lors des homicides.

Une journaliste de l'AFP a vu de nombreux policiers s'affairer autour d'un petit immeuble, où l'homme interpellé est décrit par l'une des sources comme "un Antillais, connu pour des violences". Un habitant du quartier, Antoine, 21 ans, parle d'"un +black+ de 1 m 80, assez fin et sec, un peu simplet" qu'il affirme n'avoir "jamais vu en moto".

La centaine d'enquêteurs mobilisés, notamment ceux du SRPJ de Versailles, recherchaient le ou les auteurs de quatre homicides, sans lien apparent et commis avec une seule arme dans un périmètre de dix km dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et le 5 avril.

La dernière victime, Nadjia Boudjemia-Lahcene, mère de famille de 48 ans, avait été tuée par balle dans le hall de son immeuble de la cité de la Grande-Borne à Grigny par un tireur qui avait pris la fuite à moto.

Suzuki modèle GSX- R de couleur bleue et blanche avec le R du modèle rouge, passage de roue arrière blanc et garde-boue blanc, coque arrière et capot de selle blancs, deux feux incrustés dans le passage de roue, pot et bulle de couleur noire: les enquêteurs ont établi un descriptif très précis du modèle qui aurait été utilisé et avaient lancé un appel à témoins.

C'est "grâce au signalement de la moto" que l'interpellation a pu avoir lieu à Draveil, a précisé l'Intérieur.

Une moto avait été utilisée le 27 novembre 2011 lors du premier meurtre: Nathalie Davids, employée de laboratoire de 35 ans, avait été retrouvée criblée de sept balles d'un pistolet semi-automatique de calibre 7,65 mm, dans le parking de sa résidence de Juvisy-sur-Orge.

Son tueur s'était enfui en deux-roues.

Pour cet homicide, un homme de 46 ans, Michel Courtois, qui entretenait avec Nathalie Davids une "relation affective, amoureuse" selon le parquet d'Evry, avait été mis en examen et écroué en décembre.

M. Courtois était passé aux aveux, avant de se rétracter.

Mercredi, cet homme décrit comme "mythomane" et "un peu simplet" a été entendu par un juge d'instruction à Evry. "Il n'a rien fait, il n'a pas de moto, il ne connaît pas celui qui est dehors et qui court toujours", avait alors détaillé son avocate, Me Nadine Meydiot.

Son client a entamé mardi une seconde grève de la faim.

Alors que M. Courtois était déjà en prison, c'est Jean-Yves Bonnerue, 52 ans, voisin de la première victime Nathalie Davids, qui était abattu le 22 février, d'une seule balle tirée par la même arme et dans le même parking de Juvisy. Les troisième et quatrième victimes, Marcel Brunetto, 81 ans, et Nadjia Boudjemia-Lahcene, ont été également tuées d'une unique balle dans la tête, le 17 mars à Ris-Orangis et le 5 avril à Grigny.

Mais rien ne semble relier ces deux dernières victimes aux deux premières.

Les meurtres ont-ils été commis par un tueur en série' Commandités par Michel Courtois dans l'espoir d'être innocenté' Aucune piste n'est exclue par les enquêteurs, sauf celle du terrorisme, avait précisé la procureure de la République d'Evry, Marie-Suzanne Le Quéau.

Par 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 21:02

Stéphane Sellami, Florian Loisy et Thibault Raisse | Publié le 14.04.2012, 15h17

 
Grigny (Essonne), jeudi 5 avril. Des membres de la police scientifique relèvent des indices à la sortie du hall d'un petit immeuble de quatre étages, dans le quartier de la Grande Borne, où une femme de 47 ans a été abattue par un tireur qui s'est enfui à moto. |
Grigny (Essonne), jeudi 5 avril. Des membres de la police scientifique relèvent des indices à la sortie du hall d'un petit immeuble de quatre étages, dans le quartier de la Grande Borne, où une femme de 47 ans a été abattue par un tireur qui s'est enfui à moto. | | (AFP/Pierre Verdy.)
Deuxième interpellation dans la série d'homicides dans l'Essonne. Un homme a été arrêté à 15 heures à Pariset placé en garde à vue. Un peu plus tôt, un premier individu avait été interpellé, vers 14 h 30,  par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles (Yvelines).
 

Ce dernier, qualifié de suspect «très sérieux», est âgé de 33 ans. Il a été arrêté à la sortie du domicile de ses parents, dans l’Essonne, où il avait passé la nuit. Il était placé sous surveillance de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention) de la PJ de Versailles. Il a été aussitôt conduit dans les locaux de la brigade criminelle. La perquisition de son domicile est en coursLa moto, ayant été aperçue sur les lieux de plusieurs meurtres, aurait également été retrouvée par les enquêteurs de la PJ de Versailles.

Une centaine d'enquêteurs étaient mobilisés pour rechercher le ou les auteurs de quatre homicides commis avec une seule et même arme dans un périmètre de dix kilomètres dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et le 5 avril dernier

Le Parisien

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 20:51

Publié le : 14 avril 2012 à 17 h 03 min

PARIS (Reuters) -

Un suspect qualifié d'"intéressant" a été interpellé samedi après-midi dans le cadre de l'enquête sur une série de quatre meurtres commis depuis novembre dans l'Essonne, près de Paris, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Une perquisition est en cours au domicile de cet homme, a précisé la même source. Présenté comme ayant des troubles psychologiques, ce suspect est propriétaire d'une moto qui correspond à celle recherchée.

La police avait diffusé mardi des photos d'une moto de marque Suzuki bleue et blanche, de modèle GSX-R 750 ou 1000, semblable à celle qui pourrait avoir été utilisée par le ou les auteurs de ces meurtres.

Une centaine d'enquêteurs sont mobilisés et des centaines d'autres policiers procèdent à des contrôles routiers pour tenter de résoudre cette affaire.

Cet important dispositif policier a été mis en place après un quatrième meurtre la semaine dernière à Grigny. Le cas de cette femme abattue avec un pistolet semi-automatique de calibre 7,65 a amené les autorités à découvrir que la même arme avait déjà servi à commettre trois autres crimes dans le département francilien depuis novembre.

La série est une énigme puisqu'un homme, ex-ami de la victime, avait été incarcéré après le premier meurtre, après avoir reconnu les faits. Il est pour l'instant maintenu en détention mais doit être prochainement réentendu. Il s'est rétracté depuis ses premiers aveux.

Outre la laborantine tuée le 27 novembre, un ingénieur de 51 ans a été assassiné le 21 février dernier à Juvisy-sur-Orge. Le 19 mars, un retraité de 81 ans a été abattu dans le hall de son immeuble à Ris-Orangis, une commune voisine, par un homme qui semblait l'attendre. Enfin, le 5 avril, une femme de 47 ans a été tuée de nouveau dans un hall d'immeuble à Grigny.

Nicolas Bertin, édité par Chine Labbé

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  • Ce jour arrivant à  la soixantaine, j'avais un idéal de vie, débutant comme secouriste, puis Pompier de Paris, Policier à 20ans, poursuivant mes études pour ma carrière, puis....
  • Ce jour arrivant à la soixantaine, j'avais un idéal de vie, débutant comme secouriste, puis Pompier de Paris, Policier à 20ans, poursuivant mes études pour ma carrière, puis....

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